Des otages Britanniques libérés lors de l'assaut donné par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) au site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi), ont rendu un hommage à ces forces spéciales, à leur retour au Royaume-Uni. "Il ne fait aucun doute que les gendarmes et les soldats algériens nous ont sauvé la vie, ils se sont exposés au danger pour la sécurité des autres", ont affirmé les Britanniques à l'unanimité dans leurs entretiens accordés a la presse britannique. Racontant avec une forte émotion l'événement de leur capture dans le site gazier de Tiguentourine, les Britanniques -au nombre de vingt deux- mettent en exergue la rapidité d'intervention des forces de l'ANP qui ont décidé de mener l'assaut final jeudi dernier. Un des hommes libérés a affirmé que "l'armée algérienne a fait un travail fantastique. J'ai été très impressionné". Et son compagnon d'ajouter : "les gendarmes ont fait un travail fantastique. Ils nous ont mis à l'abri je ne me suis jamais vraiment senti en danger en leur présence, pour être honnête". D'autres témoins mettent en exergue le courage des travailleurs algériens qui ont risqué leur vie pour contribuer à sauver leurs collègues étrangers. "Des Algériens, qui ont eu la possibilité de s'enfuir dans le désert et de sauver leur vie, ont décidé de rester pour nous cacher et nous aider à nous échapper, nous leur serons reconnaissants pour le reste de notre vie de même que nous sommes reconnaissants aux gendarmes et aux militaires algériens. Si ce n'était pas pour eux, cela aurait pu être bien pire", a déclaré Alan Wright, un travailleur de 37 ans de BP, dans son témoignage au "Gardian". M. Strachan, 38 ans, a déclaré qu'il était très heureux d'être encore vivant. "Nos pensées sont avec les familles des collègues qui ont péri", a-t-il affirmé, ajoutant que l'aide de l'armée algérienne était "fantastique". "Je n'ai jamais été aussi soulagé que quand ils sont venus (l'armée algérienne). Ils nous ont vraiment aidés à quitter le site. Nous les remercions beaucoup pour cela", a souligné M. Strachan. Martin Johnson, ingénieur moteur, 62 ans, a été libéré vendredi. Tout en affirmant qu'il est désolé pour tous ceux qui sont morts dans cette épreuve, il a tenu a rendre hommage à ses sauveteurs. "Je pense qu'ils ont fait un travail fantastique. J'ai été très impressionné par l'armée algérienne", dira-t-il au Daily telegraph. Au total, 52 britanniques ont regagné le Royaume-Uni après avoir été tenus en otage durant quatre jours au site gazier de Tiguentourine près de In Amenas.