L'industrie du diagnostic in vitro (DIV) développe et commercialise des dispositifs (matériels et réactifs) pour la réalisation des analyses médicales, en dehors du corps humain (in vitro). Ces analyses sont réalisées soit dans des laboratoires privés ou à l'hôpital soit, dans une moindre mesure, par les patients, ce qu'on appelle des home-tests. Leader dans le domaine du diagnostic in Vitro, la société française BioMérieux a procédé officiellement à l'inauguration de sa filiale Algérie. L'annonce a été faite hier, à l'hôtel Sofitel, par les premiers responsables de l'entreprise, à leur tête le président Alain Mérieux, accompagné d'Eric Maillet, directeur Europe, Moyen-Orient et Afrique, et de Karim Bessaoud, directeur général de BioMérieux en Algérie. Le diagnostic in vitro rassemble toutes les techniques, tous les appareils ou les dispositifs utilisés sur des échantillons de tissu ou des liquides biologiques humains ou animaux dans un but de diagnostic les différentes pathologies. BioMérieux offre des solutions de diagnostic, dont des réactifs, des instruments et des logiciels qui déterminent la source d'une maladie ou d'une contamination pour améliorer la santé des patients et assurer la sécurité des consommateurs. Ses produits sont utilisés dans le diagnostic des maladies infectieuses, notamment dans les urgences cardiovasculaires, le dépistage et le suivi des cancers ainsi que pour la détection de micro-organismes dans les produits agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques. Le groupe conçoit, développe, produit et commercialise des systèmes utilisés dans les applications cliniques et industrielles. Il intervient dans le diagnostic des infections nosocomiales pour aider les établissements de santé à y faire face et offre des tests rapides pour la détection du VIH. Le groupe compte investir trois millions d'euros en Algérie et envisage de se lancer dans la production locale des réactifs, d'ici deux ans. La société dispose de deux locaux (Busines Center du Hilton et à Dely Ibrahim). A. B.