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«Le Dernier hiver sera achevé dans 10 semaines»
Adaptation de la Brèche et le rempart de Badr' Eddine El Mili
Publié dans La Tribune le 06 - 02 - 2013

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

Le Dernier hiver, titre retenu pour l'adaptation cinématographique et télévisuelle du premier roman, la Brèche et le rempart, de l'écrivain Badr'Eddine Mili, a fait, hier, l'objet d'une conférence de presse au Palais de la culture Mohamed El Aïd El Khalifa de Constantine. Le choix de l'intitulé n'est pas fortuit, «il répond à la dernière saison de l'oppression, période fort attendue par le peuple», indiquera d'emblée le conférencier.
Initialement, c'est le réalisateur hollandais d'origine algérienne, M. Traïdia, qui devait se charger du tournage. Mais, pour des raisons de santé, il a dû se rétracter et c'est le Constantinois Hocine Nacef qui prendra le relais. «L'œuvre retrace la vie politique et sociétaire de la période s'étalant de 1945 à 1962 d'une famille constantinoise habitant un quartier populaire à Aouïnet El Foul.» Ce quartier regroupait les populations du nord constantinois chassées par la répression. «Ils sont venus de Mila, d'El Milia et de Taher. Il y avait aussi des descendants des tribus des Ouled-Ali, les Mechati, les Beni Hbibi…», a-t-il expliqué.
Le tournage du film de 4h30mn, scindé en trois parties pour la télévision et dont la diffusion est programmée pour le 5 juillet, durera
10 semaines au lieu de huit, car «il faudra prendre beaucoup de prises sur les lieux d'actions militaires et civiles. Outre la reconstitution des opérations militaires du colonisateur», a expliqué El Mili. Une soixantaine d'acteurs, entre rôles principaux et secondaires, sont appelés pour ce film avec 150 figurants. Les deux rôles principaux seront campés par Mohamed T. Zaoui et Mouni Boualem qui s'est illustrée dans Harraga blues de Moussa Haddad. Ce nombre important de personnages, explique le cinéaste, est dû au fait qu'il s'agit d'une saga couvrant une longue période, de 1945 à 1962. En matière de budget, le romancier affiche grise mine, mais ambitionne de faire de son film un chef-d'œuvre. «Vous connaissez la contribution étatique. Moi, je veux faire une grande production qui s'alignera dans l'optique de l'Incendie, la Bataille d'Alger. Avec un retour au noir et blanc pour marquer cette époque-là.»
Sur un autre registre, El Mili a tenu à développer les raisons pour lesquelles son projet en phase de tournage, depuis quatre semaines, a été inscrit par les pouvoirs publics dans le cadre du cinquantenaire de l'Indépendance du pays. Il fera un focus sur sa ville natale dans le parcours pour l'indépendance de l'Algérie. Et le rôle qu'y a joué Constantine n'est pas moindre. L'auteur en voudra pour preuve l'assertion du défunt Mohamed Boudiaf, qui, selon lui, aura attesté : «Celui qui n'a pas milité à Constantine a un maillon manquant à son parcours de militantisme.» A travers ce film, «j'ai voulu rendre un grand hommage à Constantine pour reconnaître la considération de son parcours et son implication dans le mouvement national», conclut-il.


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