Photo : S. Zoheir Par Hassan Gherab Des scandales financiers et des affaires de corruption, on en a eu : Khalifa bank, Bcia, fuite des copies du baccalauréat, Pndra, Fndra, autoroute Est-Ouest, Sonatrach 1 et 2… Mais aucun n'a trouvé son épilogue. Et la question se pose : les coupables, tous, seront-ils un jour traduits devant la justice, jugés et sanctionnés quels que soient leurs rangs, leurs fonctions, leurs statuts et postes ? Rien n'est moins sûr si on se réfère au «précédant». Toutefois, un fait nouveau est intervenu : le premier magistrat du pays s'est prononcé pour signifier qu'il attendait de la justice qu'elle aille jusqu'au bout dans son action et qu'elle sanctionne tous les coupables, quels que soient les postes qu'ils occupent ou occupaient. Le fera-t-elle ? La réponse à cette question sera livrée par les résultats du prochain procès de Khalifa bank. C'est le véritable test par lequel la justice démontrera son indépendance, ou le contraire. Et si l'Etat de droit se manifeste dans ce procès, tous les espoirs de voir les autres affaires défiler devant les juges renaîtront, et, avec eux, la confiance des citoyens en leur justice et leur Etat.