Aujourd'hui que les instances sportives ont, tant bien que mal, effectué leur renouvellement il faudrait revenir au sport, à la réalité du terrain, à la quête de la performance. En somme au travail. Pour les nouveaux dirigeants du sport national il s'agit de commencer à se mettre à la tâche et prouver que la place qu'ils occupent depuis peu est amplement méritée. Le moment est venu d'appliquer les programmes et les méthodes qu'ils n'ont eus de cesse de vanter et de présenter comme alternative aux différentes ex-directions frappées d'apathie. Maputo, Doha, Londres, les résultats de l'Algérie durant les dernières manifestations internationales ont été, il est vrai, à la limite du catastrophique. Le sport algérien est donc en attente d'un sursaut. Et les événements à venir seront sans nul doute l'opportunité pour ce faire. En juin prochain auront lieu les Jeux Méditerranéens que la ville turque de Mersin va accueillir. Le rendez-vous est important. Depuis que l'Algérie a commencé à y prendre part en 1967, déléguant généralement un très grand nombre d'athlètes, la compétition a été bénéfique. C'est un évènement où les sportifs algériens ont l'habitude de briller. Les JM constituent d'habitude un excellent tremplin pour tester les athlètes des différentes disciplines et mettre dans le bain de la grande compétition ceux à l'expérience naissante. Pour répondre aux exigences organisationnelles des Jeux, la ville de Mersin et sa région se sont dotées d'infrastructures ultramodernes, et restauré plusieurs sites sportifs existants. En Turquie, les préparatifs de cette fête sportive vont bon train et les organisateurs annoncent une compétition sportive exaltante. Les athlètes nationaux et leurs accompagnateurs devraient être mis dans des conditions optimales. Depuis quelques temps la Turquie est devenue une grande place du sport mondial. En plus d'abriter le Mondial U-20 cet été, le pays est candidat à l'organisation des JO et de l'Euro de football. Ces JM sont donc une opportunité sur plusieurs plans. Les délégations algériennes, sportifs et dirigeants, sont tenues d'apprendre, de récolter des enseignements, de ce qui se fait de mieux dans des pays qui réussissent. Tant sur le plan de la performance que de l'organisation. M. B.