Le sport joue un rôle important dans le développement personnel et la cohésion sociale, en tant que puissant vecteur de transmission de valeurs et de modèles comportementaux positifs, en particulier vers le monde des jeunes qui cherchent la performance. Ce rôle est étroitement lié au respect et à la promotion, par tous les acteurs du monde sportif, de principes éthiques élevés. Les représentants au sein des instances internationales qui gèrent le sport, ont un rôle important à jouer, ils doivent défendre les intérêts du pays dans les circuits du sport, son honorabilité, dénoncer les abus de pouvoir et les ingérences, gagner par la triche et le fair-play. Le sport n'est pas seulement un jeu. Quand bien même c'en serait un, il a des règles qui le régissent. Le sport est une chose sérieuse que seuls des gens sérieux sont habilités à pratiquer. Les représentants algériens au sein des instances internationales, dont les membres sont réputés très actifs, neutres et travailleurs, doivent se mobiliser autour d'un idéal commun pour la défense des intérêts du sport algérien. Dans un pays où l'on a de cesse dénoncé les abus de pouvoir et les ingérences, en observant les différentes candidatures aux différents scrutins, on est sidéré de voir que beaucoup de prétendants ne devraient même pas se présenter compte tenu de ce qu'est la République démocratique algérienne et ses valeurs, ce que nous voulons (tous) qu'elle devienne. Même si la démocratie veut que n'importe quel citoyen ait le droit de se porter candidat à n'importe quel poste, le bon sens devrait prévaloir et imposer à tous de se regarder en face. De regarder l'Algérie et de se comporter en conséquence. Les représentants algériens au sein des institutions sportives internationales sont nombreux à l'instar du football (Raouraoua), la natation (Larfaoui), boxe (Dr. Bessalem) et le karaté-do (Mesbahi), Ali Zaatar en remplacement de son compatriote Mohamed Yamani, pour ne citer que ceux-là. Ensemble, ils ont envisagé les moyens de renforcer la position de l'Algérie et du sport algérien à l'international. 45 dirigeants sur les 128 œuvrant dans des institutions internationales et recensés à ce jour avaient répondu favorablement à l'invitation. Cette réunion, une première, se veut l'expression d'une volonté marquée par ces membres d'être très actif dans les relations internationales en matière de Lobbying. Ils ont d'ailleurs à l'occasion décidé de mettre une cellule en place, pour ainsi réussir le projet de la défense des droits de l'Algérie. L'Algérie a été marquée, à travers sa jeune mais riche histoire sportive par d'incroyables injustices au su et au vu de tout le monde, sa position sur les questions du fair-play n'a pas évolué (négativement s'entend) pour autant. A cet effet, toutes les fédérations et ses membres (anciens et nouveaux), ont été reçus par le ministre de la Jeunesse et des Sports dans le cadre des rencontres bilatérales entre le ministère de tutelle et les 41 fédérations sportives, olympiques et non olympiques, programmées jusqu'au 17 avril passé. Des cadres du MJS ont reçus quotidiennement trois fédérations sportives. Se mobiliser autour d'un idéal commun : la défense des intérêts du sport algérien L'objectif est de discuter des axes prioritaires pour le développement du sport sur la base desquelles des objectifs seront assignés aux instances sportives. L'entretien a porté sur les moyens susceptibles de développer davantage le sport en Algérie de manière à permettre aux athlètes algériens de se distinguer sur le plan international. Le ministre a mis en exergue à cette occasion, l'intérêt que le président, Abdelaziz Bouteflika, accorde au sport en général et aux sports individuels en particulier, soulignant les progrès réalisés par l'Algérie dans ce domaine. De leur côté, les présidents des structures sportives ont exprimé leur considération au président, Abdelaziz Bouteflika, pour l'attention dont il entoure le secteur du sport en tant que facteur de rapprochement et de solidarité entre les peuples. Il a fait part de son admiration pour les progrès réalisés par le sport algérien sur le plan de l'infrastructure et sur celui des performances sportives, mettant en valeur, dans ce contexte, la contribution de l‘Algérie au rayonnement du sport africain sur la scène internationale. A cet égard, toutes les parties ont convenu d'examiner les moyens susceptibles de dynamiser davantage le rôle de l'Algérie, la solidarité olympique. Exprimant un «réel intérêt pour une mutualisation de la démarche d'ensemble» des différents acteurs du mouvement sportif national, le ministre a précisé qu'il espérait des témoignages, voire des propositions permettant d'aller dans ce sens. «Nous avons à cœur de nous structurer pour répondre à vos besoins, vos attentes et à élaborer la stratégie que l'on souhaite mettre en place (…). En matière de relations internationales comme d'organisation nationale, il est nécessaire de partager » a-t-il déclaré. Des actions de solidarité, maitrise des règlements, défense des intérêts du sport et du sportif algérien, choix du candidat ou encore prise en compte des techniciens et membres pour le propulser au sein des structures internationales. Les sujets abordés au cours des moments d'échange qui ont suivi la présentation initiale ont, de fait, été nombreux. Les présents ont tous constaté que, dans le contexte d'un sport mondialisé, des enjeux économiques considérables et l'irruption non maîtrisée de considérations purement financières mettent sérieusement en danger l'éthique du sport et amplifient le risque de dérives et de corruption Aux gangrènes du dopage, de la corruption et de la manipulation des résultats sportifs s'ajoutent d'autres phénomènes qui minent le monde du sport et en ternissent l'image. Dès lors, il est recommandé aux membres et aux instances du mouvement sportif aux niveaux national et international de s'efforcer de renforcer le fair-play financier, d'assurer une protection efficace aux jeunes sportifs et d'améliorer les mécanismes de gouvernance au sein des institutions sportives, en tenant dûment compte des lignes directrices sur la bonne gouvernance et l'éthique du sport si l'on veut un sport propre et sans ambages. A. L.