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Prise en charge des élèves malades inexistante à Annaba
Les associations non impliquées dans l'aide à cette frange
Publié dans La Tribune le 26 - 11 - 2008

De notre correspondant à Annaba
Mohamed Rahmani
Passé l'euphorie des premières semaines de la rentrée scolaire où la solidarité tous azimuts a été sollicitée pour aider les écoliers issus des familles nécessiteuses, c'est la désillusion qui s'étale au grand jour pour durer toute l'année, laissant à leur triste sort des enfants qui ont plus que jamais besoin d'aide et d'assistance. La majorité vit dans des conditions très défavorables, certains souffrent de divers handicaps amoindrissant leur aptitude à avoir une scolarité normale ce qui aboutit le plus souvent à un échec. Ces handicaps qui, somme toute, peuvent être traités et suivis ne le sont pas toujours, les parents étant démunis ne peuvent, de ce fait, s'occuper de leurs enfants qui continuent à souffrir en silence. Diabète, énurésie, baisse de l'acuité visuelle, scoliose et autres maladies sont recensés chaque année en milieu scolaire et sont plus ou moins pris en charge par les unités de dépistage et de suivi (UDS) implantées dans les milliers d'établissements scolaires à travers le pays. A Annaba, comme ailleurs, des dizaines d'élèves vivent quotidiennement ce calvaire et luttent pour s'en sortir avec l'espoir de guérir de ces maladies qui leur empoisonnent la vie. Les 18 UDS mises en service dans les 368 établissements, tous cycles confondus, procèdent chaque année à un dépistage qui touche la majorité des quelque 123 652 élèves inscrits.
L'opération vise surtout les classes de première année et celles en fin de cycle des 3 paliers et ce dispositif est sous-tendu par le fait que les élèves des autres classes ont déjà subi la visite médicale et donc ont un dossier médical au niveau de leur établissement où sont consignées toutes les informations sur leur état de santé. «Cela n'empêche pas de procéder à des visites cycliques dans le cas où de nouveaux cas se déclarent, nous dit le directeur de l'éducation de la wilaya. Ces derniers sont pris en charge par l'UDS qui les oriente vers les cliniques ou les hôpitaux pour qu'ils subissent des examens plus approfondis et bénéficier des traitements adéquats à même de les aider à poursuivre leur scolarité normalement.» A une question sur la prise en charge des enfants malades issus de familles démunies, le directeur nous répondra que plusieurs dispositifs sont mis en place et sont opérationnels. «Pour peu qu'un parent se présente et déclare son incapacité à prendre en charge convenablement son enfant scolarisé, poursuit-il, la direction de l'établissement où est scolarisé l'élève s'en occupe. Il y a un chapitre prévu à cet effet et le service concerné achète le médicament et le met à la disposition de l'élève. Le médicament en question est conservé dans le réfrigérateur de l'établissement ; l'élève malade peut le prendre aux heures prescrites par le médecin.» Un rapport sur la situation est adressé à la direction de l'éducation qui prendra le relais en apportant son assistance à l'enfant malade. Pour ce qui est des enfants atteints de myopie, de strabisme ou souffrant de baisse de l'acuité visuelle et n'ayant pas les moyens de se soigner ou d'acheter des lunettes, l'établissement concerné adresse un état des besoins au centre de lunetterie de Constantine qui, dans tous les cas, répond favorablement aux demandes formulées. Les autres maladies telles que le diabète,la scoliose ou l'énurésie sont normalement prises en charge par les hôpitaux ou les polycliniques du secteur public. Au niveau des UDS, les psychologues encadrent les enfants atteints de ces maladies handicapantes pour briser l'isolement dans lequel ils vivent et les réintégrer ainsi dans la vie scolaire. «En général, ces enfants répondent bien, nous confie un psychologue. Bien sûr, certains cas sont difficiles à intégrer, il faut beaucoup de temps et une attention particulière, nous nous en occupons et nous faisons de notre mieux pour les aider à surmonter la situation. » Les associations de parents d'élèves ne s'impliquent pas vraiment dans cette forme de solidarité, occupées qu'elles sont à surveiller le rendement pédagogique et les résultats des différents examens. Au début de l'année, comme cité plus haut, tout le monde participe à l'achat de trousseaux scolaires ou de livres. Croissant-Rouge algérien, associations caritatives ou autres se mobilisent pour aider les élèves démunis mais s'agissant de la prise en charge des enfants malades, on ne trouve presque plus personne. C'est l'Etat qui continue à débourser des milliards dans le cadre de la solidarité scolaire englobant presque tout ce qui touche à l'école. Cette année et en dehors du dispositif de couverture sanitaire avec tout ce que cela implique comme dépense, l'Etat a déboursé près de 30 milliards au profit de la solidarité scolaire, achat de livres et autres.
Cela reste insuffisant parce que l'Etat ne peut à lui seul tout régler ; la société civile doit intervenir et s'impliquer davantage pour le bien-être de tous, surtout pour ces enfants innocents, fragilisés par la maladie qui les ronge mais qui espèrent que leurs aînés s'occuperont un peu plus d'eux. «Nous n'avons pas connaissance de ces cas, nous confie le président d'une association de parents d'élèves, le problème n'a pas été évoqué et ne s'est pas posé. Nous allons remédier à cela et nous allons sensibiliser tous les parents au niveau de la ligue des associations pour apporter notre soutien à ces élèves dans le besoin. Nous sommes là pour cela !» conclut-il


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