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L'intersyndicale de la santé en grève à partir de demain
Pour une durée de trois jours
Publié dans La Tribune le 04 - 05 - 2013


Par Karima Mokrani
Retour à la case départ dans le secteur de la santé. Quatre syndicats reprennent la protestation, après les corps communs et les paramédicaux qui sont déjà en grève depuis plusieurs jours. Ils appellent à un débrayage de trois jours, effectif à partir de demain lundi, avec un rassemblement devant le siège du département ministériel, au dernier jour de la grève, soit mercredi. Il s'agit du Snpsp (Syndicat national des praticiens de la santé publique), Snpssp (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique), le SAP (Syndicat algérien des psychologues) et du syndicat des enseignants en paramédical.
Tous les quatre regroupés au sein de l'Intersyndicale de la santé qui s'est déjà réunie avec des responsables du Premier ministère et d'autres du ministère de la Santé, fin janvier et début février derniers, autour justement des problèmes des quatre corps. Deux rencontres qui s'annonçaient comme une véritable reprise de dialogue entre les pouvoirs publics et le partenaire social et qui ont donné beaucoup d'espoirs aux professionnels de la santé quant à la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles, en suspens depuis des années. Lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de l'intersyndicale à Alger, son porte-parole, Khaled Keddad, a affirmé la grande déception des quatre organisations autonomes suite à l'envoi par le ministère de tutelle d'un communiqué indiquant que ce dernier ne peut répondre favorablement à leur demande de révision du statut particulier. «Le communiqué dit que nos revendications ne relèvent pas des prérogatives du ministère. Il est daté du 17 avril dernier, soit près de deux mois après nos deux rencontres avec les services du Premier ministère et ceux de notre tutelle. Nous ne nous y attendons pas. Ce n'est pas normal que le Premier ministre donne instruction de prendre en charge nos revendications, que le ministre, Abdelaziz Ziari, s'engage à le faire et que, par la suite, ce même ministre nous réponde par communiqué nous disant que cela ne relève pas de ses prérogatives. Où se situe le problème ? Que se passe-t-il ?» Le syndicaliste est d'autant plus indigné que le préavis de grève déposé, la semaine dernière, n'a été suivi d'aucune invitation à une réunion de réconciliation : «Notre ministre n'a pas jugé utile de nous appeler à des réunions de conciliation. Plusieurs réunions de conciliation, pas une seule, c'est la loi qui le dit. Bien au contraire, c'est l'indifférence totale. Voilà pourquoi nous maintenons notre appel à un retour à la protestation. Nous n'avons pas d'autre choix». Et le conférencier de poursuivre : «Nous avons donné un délai de huit mois à notre tutelle pour prendre en considération nos doléances. C'est largement suffisant. Malheureusement pour nous, aucun résultat.» Et le Dr Mohamed Yousfi de dénoncer ce qu'il considère comme une politique de deux poids deux mesures en ce qui concerne cette revendication d'apporter des amendements au statut particulier : «Réponse favorable pour les travailleurs de l'éducation en ce qui concerne l'amendement du statut particulier et négative pour nous! Pourquoi cette politique de deux poids deux mesures?» Khaled Keddad précise qu'une lettre de rappel a été envoyée aux services du Premier ministère en date du
17 avril dernier. «Au lieu de nous répondre par des actions effectives qui seront à même de satisfaire les quatre corps, nous avons reçu ce communiqué de notre tutelle. Pire, un courrier a été envoyé aux directions de la santé, instruisant les responsables à procéder à des ponctions sur salaire en cas de mouvements de protestation. Nous constatons que les gouvernements changent mais les politiques restent les mêmes.» Interrogé sur une éventuelle prise de contact avec les partis politiques pour les aider, un tant soit peu, à faire aboutir leurs revendications, le Dr Mohamed Yousfi a répondu : «On en a marre de ces partis politiques. C'est à eux d'aller vers les syndicats et non pas le contraire. Nous les avons sollicités par le passé mais sans aucun résultat sur le terrain. Des promesses, des engagements sans suite. Je suis convaincu qu'il n'y a plus rien à attendre de cette soi-disant force politique dans le pays.» Et de poursuivre : «De jour en jour, nous vérifions sur le terrain que la santé et plus précisément la santé publique, est loin d'être une priorité pour les pouvoirs publics. Il n'y a pas de politique de santé publique en Algérie, c'est là tout le problème. Ils ne veulent pas s'occuper de la santé du citoyen.»
K. M.


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