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L'OTAN fait le point des opérations en cours et des questions politiques à l'ordre du jour Réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation et des pays partenaires
Les ministres des Affaires étrangères de l'OTAN et des pays partenaires sont en réunion au siège de l'Alliance à Bruxelles depuis hier, deux jours durant, afin d'examiner l'évolution des opérations de l'organisation ainsi que les principales questions politiques de l'OTAN qui sont à l'ordre du jour. Les rencontres dans le cadre du dialogue méditerranéen, qui débuteront avec un déjeuner de travail auquel seront conviées l'Albanie, la Croatie, ainsi que l'Egypte qui sera représentée par son ministre des Affaires étrangères Abou El Gheit, devraient examiner les progrès réalisés et se concentrer sur l'approfondissement des relations politiques et sur la coopération pratique. Le Dialogue méditerranéen de l'OTAN est fondé sur la perception que la sécurité en Europe est étroitement liée à la sécurité et à la stabilité en Méditerranée. Il est lancé en 1994 par le Conseil de l'Atlantique Nord avec six pays de la région méditerranéenne au sens large : Egypte, Israël, Jordanie, Mauritanie, Maroc et Tunisie. Il a été rejoint par l'Algérie en 2000. Des mesures de coopération pratique sont exposées dans un programme de travail annuel. Elles portent sur un large éventail d'activités, incluant l'information et la presse, les plans civils d'urgence, la science et l'environnement, la gestion des crises, la politique et la stratégie de défense, les armes légères et de petit calibre, le déminage humanitaire global, la prolifération et un programme de coopération militaire. Dans ce cadre-là, les pays du Dialogue coopèrent concrètement avec l'OTAN dans le cadre de l'opération maritime Active Endeavour mise en place après les attaques terroristes aux Etats-Unis en septembre 2001. Le Dialogue se déroule dans un cadre bilatéral (OTAN+1) mais prévoit la tenue régulière de réunions multilatérales (en configuration OTAN+7). Tous les partenaires se voient proposer la même base de coopération et de discussion avec l'OTAN, mais les pays participant au Dialogue sont libres de choisir l'étendue et le degré de leur participation (autodifférenciation), et notamment la mise en place de programmes de coopération individuels (ICP). Le Dialogue a, par ailleurs, pour objet de compléter et de renforcer, grâce à une action concertée, d'autres efforts internationaux, comme le processus de Barcelone de l'Union européenne (partenariat euro-méditerranéen) et l'Initiative méditerranéenne de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Le 25 avril 2007, un premier mémorandum d'entente est signé avec le gouvernement jordanien pour lancer le premier fonds d'affectation spéciale entre l'OTAN et un pays du Dialogue méditerranéen, fonds essentiellement axé sur le soutien à apporter pour la démilitarisation des stocks excédentaires de munitions anciennes et obsolètes et le problème des munitions non explosées. Le déjeuner de travail du Dialogue méditerranéen sera suivi par une session de l'OTAN avec les invités, durant laquelle les ministres feront une première évaluation des progrès réalisés dans le cadre de l'engagement avec l'Ukraine et la Géorgie. Ils discuteront également des relations avec la Russie. Aujourd'hui, les 26 ministres des Affaires étrangères des pays alliés sont invités à se concentrer sur les opérations en cours, en particulier l'engagement de l'Alliance en Afghanistan. La session «sera une bonne occasion», selon l'OTAN, d'évaluer l'évolution de la situation en Afghanistan et d'examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan politico-militaire global ainsi que de discuter des possibilités de soutien aux élections présidentielles et parlementaires de 2009. Les ministres se pencheront en outre sur l'évolution de la situation au Kosovo et les implications à long terme pour l'OTAN de l'engagement dans les Balkans occidentaux. Ils vont également examiner le problème de la piraterie et la contribution de l'OTAN à l'effort international de lutte contre ce défi. Le conseil OTAN-Géorgie tiendra ensuite sa première réunion en format des ministres des Affaires étrangères pour échanger des vues avec la ministre géorgienne des Affaires étrangères, Mme Tkeshelashvili, sur l'évolution de la situation sécuritaire dans la région. Une réunion de la commission OTAN-Ukraine aura également lieu pour se pencher avec le ministre des Affaires étrangères ukrainien, M. Ogryzko, sur les progrès réalisés dans le cadre des décisions prises au sommet de Bucarest. R. I.