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La Sbeiba en attente d'être classée au patrimoine mondial immatériel
La fête populaire sera célébrée le 14 novembre prochain à Djanet
Publié dans La Tribune le 10 - 09 - 2013

La Sbeiba, une fête ancestrale chez les habitants de la région du Tassili n'Ajjer, à Djanet, célébrée le jour de l'Achoura, soit le
14 novembre prochain, est un rite ancestral intimement lié à l'histoire des ksour Mihane et Azelouaz de Djanet, qui ont su préserver à travers les générations le patrimoine culturel ancestral, dont les poèmes «Tissiway» ainsi que les chants et les danses traditionnels targuis.
A cet effet, lors de la précédente édition, les associations locales qui œuvrent à la transmission de ce legs culturel de génération en génération, avaient déposé un dossier complet sur la Sbeiba auprès des autorités compétentes afin qu'elle soit classée au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco.
Dans l'attente de cette consécration, les associations locales œuvrent à peaufiner les préparations de la célébration de cette année en respectant le cachet authentique de ce rituel festif millénaire.
Lors de cette fêtes séculaire, les femmes déclament «Tissiway», un chant poétique millénaire, abordant à travers la beauté de ses vers et la richesse de ses métaphores les différents thèmes de la vie et les us et coutumes de la région. Il y a également des poèmes dédiés spécialement à faire l'éloge de grandes personnalités qui ont marqué l'histoire de la région, sans oublier les joutes verbales toutes en poésie entre les habitants des ksour El-Mihane et Azelouaz, très prisées lors de ce rituel.
La danse est également une composante importante du rituel de la Sbeiba. Ainsi, tel qu'il est de tradition, lors de ce rituel il est organisé une série de danses guerrières sur les rythmes «Ganga» des tambours et des chants de femmes. Des groupes d'hommes, issus de deux vieux ksour, à savoir El-Mihane et Azelouaz, parés de leurs plus beaux costumes traditionnels aux étoffes nobles soulignant leur appartenance tribale, célèbrent un pacte de paix conclu entre leurs aïeux. Les femmes font «parler» leurs tambours pour accompagner les guerriers danseurs en entonnant le «tissiway», un chant poétique traditionnel. Selon la légende locale, la célébration de cette fête remonte à l'époque de l'Egypte antique, lorsque le pharaon Ramsès II séjournait dans les environs de la ville de Djanet. Il tyrannisait la population locale. Apprenant avec soulagement la mort par noyade de ce tyran qui torturait la population, les habitants de Djanet se rendirent en masse vers Doghia, la place où se déroule la grande cérémonie de la Sbeiba, pour célébrer la mort de la tyrannie et de l'injustice. Sur le site officiel du ministère du Tourisme, il est précisé que lors de chaque fête religieuse de l'Achoura les populations se retrouvent pour reconduire le pacte de la paix scellé il y a près de trois mille ans ainsi que de nouvelles alliances. A cette époque, régnait une guerre fratricide entre des tribus targuies. Ce n'est qu'en apprenant la victoire de Moïse sur le pharaon qu'ils consentirent à mettre fin à leurs conflits et scellèrent un pacte de paix qui, depuis, les unit. Des exhibitions de combats reconstituant la dernière bataille à la suite de laquelle le pacte de paix a été signé, ont lieu à cette occasion au rythme de chants de femmes entrecoupés de youyous pour encourager les guerriers.
S. B.


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