De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Près de deux cents commerçants activant dans l'ex-souk de la cité Daksi ont manifesté hier leur mécontentement au niveau de l'antenne communale de cette circonscription. Cette grogne intervient à la suite de l'attribution de 501 espaces commerciaux, dont ne font pas partie les plaignants, dans l'enceinte d'une nouvelle structure, forte de 735 étals, érigée pour mettre fin à l'anarchie de la rue et de l'informel. «Nous avons fourni tous les papiers et payé les frais, mais rien ne nous a été accordé», martèle un commerçant. Un doigt accusateur est pointé sur les commissions ayant peaufiné les listes des bénéficiaires, lesquelles ont été épluchées par la commune et la wilaya en collaboration avec la direction du commerce. Selon d'autres sources, la procédure d'attribution était entachée d'irrégularités… Sinon comment expliquer le «gel» des 200 espaces et l'injustice envers les personnes en règle ? Tandis que la cité allait respirer par l'éradication des commerçants qui squattent les places publiques, le retour à l'anarchie commerciale, même partiel, ne serait pas à exclure si les pouvoirs publics ne mettaient pas la main «neutre» dans cette affaire qui ne fait que commencer. Notons aussi que certaines activités ont été supprimées, d'où un handicap majeur pour les locataires appelés à reconvertir leur registre du commerce.