D'aucuns estiment du côté de la direction du club que Kada Kechamli a mal négocié son départ pour Dubaï, lui qui a préféré garder au secret les négociations. Ce qui n'a finalement pas joué en faveur du joueur. En effet, le capitaine oranais a brusqué, non seulement son président en demandant sa lettre de libération mais aussi les supporters qui commençaient à douter de ce transfert. Les rumeurs les plus folles ont commencé à circuler dans les milieux sportifs à Oran avançant même des chiffres incroyables à propos d'un transfert qui a finalement capoté. Il faut dire que du côté de la direction du club, on aurait aimé voir Kechamli annoncer son départ une semaine ou plus avant afin de connaître la réaction des supporters et de faire part des clauses du contrat afin que tout soit net. L'autre raison qui a poussé Elimam à refuser catégoriquement de se séparer de son capitaine est le fait que le joueur constitue un élément essentiel de l'équipe d'El Hamri. L'opposition, pour sa part, n'attend qu'un bon prétexte pour monter au créneau. Sachant qu'il est attendu au tournant, le premier responsable du club a préféré bloquer son joueur et de priver le club d'un bon pactole. A. L. Belatoui connaît ses ennemis Sentant que certains qu'il considérait comme ses proches collaborateurs sont en train de lui mener la vie dure, l'entraîneur des Rouge et Blanc a pu identifier ces personnes qui ne cessent de se rendre à chaque fois au niveau du siège pour remonter le président contre lui. Très étonné a été Belatoui en apprenant que ceux qui étaient favorables à sa venue, il y a de cela cinq mois, se sont retournés contre lui en faisant pression sur Elimam afin qu'il se sépare de son coach.
12 heures pour rallier Batna Les déplacements se suivent et se ressemblent pour cette équipe du Mouloudia d'Oran qui a mis plus de 12 h en autocar pour rallier la capitale des Aurès. En effet, il était 10h du matin lorsque les coéquipiers de Chaïb ont pris la route mercredi passé. Après deux ou trois escales, ils sont arrivés sur les lieux de la mise au vert à l'hôtel de Batna aux environs 22h. Après une bonne nuit, ils ont pris part à une séance d'entraînement le matin au stade Seffouhi. Ils n'ont pris la direction de Biskra que le jour du match. Bettouaf : «Le décès de mon oncle m'a empêché de me rendre à Biskra» Prévu pour être de la partie face à Biskra, l'attaquant Bettouaf n'a pu faire le déplacement après avoir appris le décès de son oncle à Tlemcen. Alors qu'il devait réintégrer le groupe mercredi matin au siège de l'équipe afin de prendre part au déplacement à Batna pour la mise au vert, le Tlemcénien a dû rebrousser chemin pour se rendre à l'hôpital de Tlemcen où se trouvait son oncle qui a par la suite succombé à ses blessures causées par un accident de la circulation. Ce qui a contraint Bettouaf à rester au chevet de sa famille et faire l'impasse sur ce match contre l'US Biskra. «Que voulez-vous que je vous dise ? Ce sont des choses qui arrivent dans la vie. Il faut se résigner à la Volonté de Dieu.» A. L.