L'Algérie dans la cour des grands L'Algérie n'a pas tremblé face aux pays organisateur. La mission ne s'annonçait pas de tout repos mais les coéquipiers de Matmour, fidèles à leur règle, ont, grâce à ce nul arraché face à l'Angola (0-0), offert au peuple algérien la joie de fêter un autre sacre. Ainsi, dans un matche qui s'est joué sous le signe de la défaite interdite, les verts ont surmonté toutes les difficultés pour faire honneur à leur statut de mondialiste et décrocher une qualification méritée en quart de finale où ils retrouveront sur leur chemin, un autre qualifié pour la prochaine coupe du monde, en l'occurrence, la Cote d'Ivoire de Didier Drogba. La première période fut à l'actif des algériens qui vont commencer la partie en trombe en se ruant dès l'entame vers le camp adverse. Gênés en milieu de terrain, les Angolais certes amoindris, n'ont pas pu imposer leur jeu comme ils l'avaient fait contre le Mali et le Malawi. Il faut dire que l'excellente organisation des algériens a énormément gêné l'évolution de jeu des Palencas Negras, obligés de ne pas trop se découvrir au risque de s'exposer aux déboulés de Ziani, Matmour et Ghezzal. Ainsi, en dépit de ce coup franc dangereux sorti par Chaouchi d'une belle manchette en corner, les angolais n'ont pas trop inquiété la défense algérienne bien en place au tour d'un Halliche impérial. C'était plutôt l'Algérie qui était tout près de l'ouverture du score notamment sur cette action de Bougherra, bien seul au second poteau, qui a oublié de mettre le cuir au fond des filets alors qu'il n'était qu'à quelques centimètres de la ligne du portier Angolais, Carlos. En seconde mi-temps, l'Algérie opte pour la prudence. C'est ce qui explique cette monopolisation de balle des angolais mais toujours sans parvenir à solliciter Chaouchi, au repos pendant pratiquement 45 minutes. Stérile, l'Angola refuse de prendre de risque et donne l'impression de se contenter du résultat nul. C'est aussi le cas de l'Algérie qui refuse de se découvrir. Nos capés ferment bien les issus surtout que les nouvelles qui proviennent de Cabinda où se déroulait l'autre matche du groupe A, Mali – Malawi, étaient plutôt favorables à notre sélection nationale. Bouazza, auteur d'une prouesse individuelle, a failli sortir l'Angola et son public nombreux de la course. Sa belle tentative de l'extérieur du pied gauche a frôlé le montant droit du gardien Carlos, tout heureux de voir le cuir sortir en six mètres. Cette occasion a donné des sueurs froides. Alerté, le coach José manuel exige à ses éléments de ne plus s'aventurer. C'est ainsi que nous allons assister à un véritable pousse ballon de part et d'autre jusqu'au coup de sifflet final. Le Mali qui menait trois buts à un à quatre minutes de la fin, a tué le suspens à Luanda. L'Algérie qui a raté sa première sortie face au Malawi pour des raisons déjà évoquées et expliquées, s'est relevée. Les poulains de Saadane sont en quart de finale et maintenant à nous les Eléphants. Moumen A