A l'occasion d'un entretien accordé à la Cadena Ser, Florentino Pérez a assuré mercredi soir que la Super Ligue n'était pas morte malgré le désistement de la majorité des clubs dits fondateurs (Chelsea, Liverpool, Arsenal, Manchester United, Manchester City, Tottenham, Inter, AC Milan) : "Pour le moment, personne n'a quitté la Super Ligue. Personne n'a payé la pénalité pour le faire. A combien s'élève-t-elle ? Je ne le dirai pas. On ne se précipite pas pour sortir d'un tel projet", explique le patron du Real Madrid, toujours convaincu que son projet est le bon pour l'avenir du football européen. "Les supporters du Real ne sont pas idiots. Si vous leur dites que chaque milieu semaine, nous jouerons contre des grandes équipes, je suis sûr qu'ils nous suivront". "Je ne me sens pas seul, assure Pérez. J'ai parlé trois fois avec Agnelli aujourd'hui (mercredi). J'ai discuté avec Joan Laporta (président de Barcelone) et bien sûr qu'il reste dans le projet. Il y a eu une réaction (au projet) qui n'est pas normale". Le roi du BTP fustige par ailleurs l'attitude d'Aleksander Ceferin et l'UEFA. "Je n'ai jamais vu une agressivité aussi forte que celle du président de l'UEFA. Cela a été orchestré. Des menaces et des insultes. Comme si on avait tué quelqu'un. Certains ont des privilèges qu'ils ne veulent pas perdre (...) On nous a abattus avec une agressivité terrible. Ils nous attendaient (au tournant). Quand tout cela sera passé, nous verrons ce qui arrivera. Les clubs vont perdre plus de 2 milliards d'euros."