C'est désormais la grande question qui taraude les esprits à El Harrach où chacun veut s'afficher comme étant le premier responsable du club, une histoire qui risque d'hypothéquer sérieusement l'intersaison de l'USMH. En effet, au lieu de s'asseoir autour d'une table pour tirer les choses au clair, Abdelkader Manaa et M'hamed Laïb se disputent le fauteuil de président du club sans se soucier des répercussions que pourrait avoir cette affaire qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Ainsi, chacun de son côté soutient qu'il est le président légitime, à commencer par Abdelkader Manaa que nous avons interrogé hier et qui affirme à qui veut l'entendre que le QG de l'USMH a retiré sa confiance à M'hamed Laïb et qu'il serait le président par intérim depuis hier, actant son installation chez un notaire, faisant de Laïb un simple actionnaire de l'équipe. «Je confirme que tout a été ficelé et que tout est en règle. Laïb n'est plus le président», et d'enchaîner : «Au moment où je vous parle, je suis le président pour cette période», s'est contenté de dire Manaa qui devrait être présent au stade Boumerdès samedi prochain pour assister à la finale de la Coupe d'Algérie des Espoirs et des juniors, et surtout pout être le représentant officiel du club, comme pour légitimer sa nouvelle fonction à la tête du club banlieusard. D'autre part, Manaa fera savoir qu'il appliquera le règlement intérieur et qu'il ne tolèrera aucune absence des membres du bureau, au risque de se faire destituer de la commission. Pour Laïb, le règlement lui permet de rester encore De son côté, M'hamed Laïb, surpris par cette nouvelle, se défend et soutient mordicus qu'il est légitimement en place jusqu'à la fin de l'année 2015, ce qui sous-entend que les agitations de l'opposition sont nulles et que personne ne peut le destituer de son poste au détriment de la réglementation, ce qui induit à des zones d'ombre qui ne sont pas faites pour régler la situation déjà assez compliquée du club harrachi. Les sages comptent intervenir pour régler le litige Constatant que les deux hommes ne sont plus sur la même longueur d'onde, et pour éviter d'envenimer les choses, certains sages qui connaissent bien les affaires du club banlieusard, à leur tête l'ancien boss Ahmed Kabri, vont tenter de rencontrer Laïb aujourd'hui au plus tard, pour trouver un consensus et savoir si ce dernier devra partir ou non , ou encore de le convaincre de céder son poste pour le bien du club, et enfin lui expliquer que les actes notariés pourraient le mettre dans une situation inconfortable, ce qu'a validé Manaa.