« Laissez les gens travailler et jugez-les en fin de saison » Au moment où le club traverse l'une des périodes les plus difficiles de son histoire, au point de voir le Mouloudia toucher le fond, dans l'entourage du club, et à chaque fois que ça va mal, on pense à Abdelkader Drif. Les Mouloudéens gardent toujours de lui l'image de ce grand Monsieur qui a écrit en lettres d'or les plus belles pages de l'histoire du club offrant au Doyen son unique titre à l'échelle africaine, mais aussi à l'Algérie sa première consécration au niveau des clubs C'est ainsi que le nom de cette figure emblématique a été évoqué ces jours-ci où l'on dit qu'il a été sollicité par Amrous pour l'aider dans sa mission, alors que certains souhaitent tout simplement son retour aux affaires du club pour que le MCA puisse retrouver son lustre d'antan. Sollicité par nos soins, Abdelkader Drif nous dira : « Nous avons toujours le MCA dans le cur mais je suis loin des affaires du club, je lance donc un appel à la sagesse et dire qu'il faut laisser l'actuel bureau travailler afin qu'il puisse présenter son bilan en fin de saison au même titre que l'entraîneur Alain Michel, et après les gens peuvent juger leur travail. » Autrement dit, Abdelkader Drif ne veut nullement que son nom soit associé à ce qui se trame dans le club ou dans son entourage. Connu pour son franc-parler, il a toujours dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, Drif avait préconisé les solutions idoines pour que le MCA puisse reconquérir le terrain qui était le sien, mais en vain... K. M. Les salaires de Daoud, Amroune et Bedbouda seront revus à la hausse Les pensionnaires de Cheraga ont décidé de revoir à la hausse les mensualités de Farid Daoud, Mohamed Amroune et Brahim Bedbouda. Il faut rappeler que les trois joueurs touche chacun un salaire de 20 000 dinars par mois. Bien dérisoire par rapport à ce qui est pratiqué dans les autres clubs, surtout pour des joueurs qui se sont affirmés au plus haut niveau. Alors que des joueurs au Mouloudia touchent des sommes faramineuses pour jouer le rôle de figurant, les jeunes, eux, se contentent de ramasser les miettes laissées par leurs aînés. Les responsables du Doyen ont même poussé le bouchon très loin en octroyant un salaire de 10 000 dinars aux trois éléments susnommés. C'était avant le départ des Vert et Rouge pour la Tunisie en un stage de préparation. Sachant que les jeunes du cru sont actuellement très convoités, les responsables mouloudéens ont voulu rectifier le tir en augmentant sensiblement leurs mensualités. Ils devront ainsi à l'avenir percevoir un salaire avoisinant les 35 000 dinars. C'est du moins le chiffre avancé de la part de certains proches du club.
WRB-MCA avancé au mercredi Prévu initialement pour jeudi, le match amical qui devait mettre aux prises le Mouloudia d'Alger avec le Widad de Bentalha au stade Baraki a été avancé à mercredi. Cependant, le match n'aura pas lieu à Baraki, mais au stade des Frères Lamali de Chéraga. Ce match a été délocalisé par les responsables mouloudéens afin d'éviter les possibles dépassements entre les Mouloudéens et les Harrachis, surtout que beaucoup de supporters de l'USMH habitent Baraki.
Pour se prémunir contre le pillage Les dirigeants veulent faire signer des contrats à la nouvelle classe biberon Pour éviter de revivre le même scénario qu'avec Hechoud, qui avait quitté le Mouloudia au profit du CABBA pour une question de finances, les pensionnaires de Cheraga ont décidé de faire signer des contrats aux futurs talents du Doyen. Cette entreprise concerne, pour le moment, Riadh Kabla, Malek Hadjras et Rabah Gherab. Selon nos informations, les responsables du Mouloudia vont négocier avec les joueurs précités pour les convaincre de signer des contrats de quatre ans.
Un salaire de 25 000 DA leur sera proposé Et pour convaincre cette nouvelle classe, la direction mouloudéenne veut mettre en exergue l'aspect financier. D'ailleurs, on croit savoir que la direction du Doyen serait prête à octroyer un salaire de 25 000 dinars à chaque élément. A titre d'exemple, les Daoud, Amroune et autre Bedbouda percevaient chacun une mensualité de 20 000 dinars au moment de la signature de leur contrat. C'est dire tous les progrès faits par la direction mouloudéenne dans ce domaine qui a toujours été un sujet tabou.
La prime de signature sera tributaire du rendement Pour ce qui est de la prime de signature, les joueurs précités percevront une certaine somme d'argent qui sera tributaire de leur rendement avec les seniors. C'est là d'ailleurs que réside la faille du contrat d'engagement, car il va falloir pour cette nouvelle classe jouer quelques matches officiels avec les seniors pour espérer prétendre à ladite prime. Il faut rappeler que c'est cette même clause qui avait poussé Abderahmane Hechoud à opter pour le CABBA, vu que le Doyen a refusé de lui octroyer une prime de signature. Une aubaine pour le CABBA qui a sauté sur l'occasion en lui offrant 180 millions de centimes. Un investissement vite amorti par la direction bordjienne vu le talent que possède ce joueur pétri de qualités.
Les négociations devraient butter sur la durée du contrat Avant même que la direction n'entreprenne les négociations avec Kabla, Hadjras et Gherab, on peut déjà anticiper le refus de ces joueurs, qui, selon nos informations, ne seraient nullement séduits par cette idée de signer pour quatre saisons au profit de leur club formateur. La tendance serait pour des contrats allant de deux à trois ans.
Les mésaventures de Kaddour et Baroudi toujours en mémoire C'est pour justement éviter de revivre les mésaventures qu'avaient connues Nourredine Kaddour et Salim Baroudi à l'intersaison, que les jeunes du Doyen seraient sceptiques à l'idée de s'engager pour quatre saisons. Personne ne peut oublier l'attitude du président Sadek Amrous, qui avait fait payer Kaddour 70 millions de centimes afin de racheter son contrat. Salim Baroudi, lui aussi, avait dû se désister de 50 millions de centimes pour obtenir le fameux sésame. Faire signer des joueurs pour ensuite leur soutirer de l'argent, telle est la politique souvent prônée par les pensionnaires de Cheraga. Et c'est pour éviter de tomber dans ce piège que les jeunes talents veulent prendre tout le temps qu'il faut avant d'apposer leur signature au bas du fameux document. T. Che
Les dirigeants ne se sont pas présentés dimanche au 20-Août Une absence qui intrigue l L'élimination des Vert et Rouge en coupe d'Algérie face au voisin belouizdadi semble être la goutte qui a fait déborder le vase. Ces derniers temps, beaucoup de choses se sont passées au club, notamment les réactions des supporters, des proches et même des dirigeants qui n'arrivent toujours pas à digérer cette contre-performance. Cela dit, il existe bel et bien un malaise au sein du Mouloudia. La preuve, dimanche, au stade du 20-Août, aucun dirigeant ne s'est présenté pour suivre le match amical contre l'OMR, alors qu'on avait l'habitude de voir beaucoup de membres du comité directeur se déplacer, même lors des matchs amicaux. On citera Longar, Aïzel, Lagoune et d'autres, en l'absence du président Amrous, retenu par des affaires personnelles chez lui à Bordj Menaïel. Une preuve concrète que les membres du comité directeur sont contre la politique adoptée par le président Sadek Amrous. Ce dernier est en train de passer des moments pénibles vu la pression exercée sur lui. Les membres du comité directeur reprochent, en effet, au président de ne pas les consulter dans certaines affaires courantes du club. On se souvient même de la fameuse réunion pour décider du nom du successeur de l'Irakien Ameur Djamil. Malgré le vote des membres du comité directeur, qui avaient opté pour l'actuel entraîneur de l'ESS, Azzedine Aït Djoudi, Sadek Amrous a pris une autre décision en optant pour le Français Alain Michel. Une décision qui a fait couler beaucoup d'encre puisque les membres du bureau n'ont pas accepté cette sortie inattendue. Avant cette réunion, un premier clash avait eu lieu entre Amrous et un membre du comité directeur, à savoir Hamani. Ce dernier avait même claqué la porte. Avec cette politique, Amrous a perdu l'appui de son comité directeur. Néanmoins, elle risque de nuire à la stabilité du club du moment que certains d'entre eux ont même commencé à prendre attache avec d'autres entraîneurs.
Les supporters ne cessent de réclamer le départ de Amrous Du côté des supporters, on est très soucieux de la situation actuelle du club. Non pas à cause de l'élimination en coupe, mais surtout à cause de la gestion actuelle du président Amrous. Selon beaucoup de supporters que nous avons croisés ces derniers jours, le président Amrous a échoué dans sa mission pour diverses raisons. La première, c'est que le Mouloudia n'a jamais bénéficié de rentrées d'argent comme cette saison. Le club a bénéficié d'une aide importante de Sonatrach, ainsi que des autres sponsors, sans oublier qu'il a été élu le 26 juin dernier, soit deux mois avant l'entame du championnat. Autrement dit, il avait le temps nécessaire pour préparer cet exercice. Mais malgré ça, le Mouloudia n'a pas montré grand chose. Les supporters sont actuellement en colère à cause de cette gestion, ce qui explique leur absence des gradins, et l'élimination du CRB n'a fait qu'empirer les choses. Amrous est toujours président du Mouloudia, jusqu'à preuve du contraire, soit jusqu'à ce que le véritable décideur au Mouloudia tranche quant au sort de l'ancien arrière droit du club des années 70. Une chose est sûre, le président est sur les traces de... Karcouche, qui a été très contesté. Hamza Rahmouni