Ayant eu un empêchement qui a fait que son séjour chez lui en France soit prolongé, ce n'est finalement que le mercredi que Mohamed Benyahia a fait son retour à Alger avant d'intégrer dans la foulée le groupe, effectuant sa première séance d'entraînement avec ses coéquipiers cet été. Contacté au bout du fil, le défenseur central des Rouge et Noir est revenu sur son retour avant de nous parler de Thierry Froger, un entraineur qu'il a connu lors de son passage à Nîmes Olympique. Dans cette interview, le Franco-Algérien a évoqué le profil de l'ancien sélectionneur du Togo et ex-coach du TP Mazembe. Alors, comment s'est déroulé votre retour au sein du groupe ? Le plus normalement du monde. Une fois que je suis rentré à Alger, je n'ai pas tardé à me présenter au stade Omar-Hamadi. J'ai été ravi de retrouver mes coéquipiers et ce que je peux vous dire, c'est que l'ambiance qui règne au sein du groupe est toujours aussi bonne. On m'a bien accueilli et ça m'a fait plaisir. Maintenant, je vais me donner à fond pour être au top de ma forme lors de la reprise de la compétition officielle. Votre retour a été une occasion de retrouver Thierry Froger nommé comme successeur de Miloud Hamdi en début de semaine... (Il nous coupe.) Oui, effectivement. C'est un coach avec qui j'ai eu l'occasion de travailler à Nîmes Olympique et je suis content de le retrouver une nouvelle fois. C'est une personne que je connais, puisque c'est lui qui m'a permis de rejoindre l'équipe première alors que je n'étais qu'au début de ma carrière professionnelle. Comment pouvez-vous nous le décrire ? C'est un entraineur exigeant. Il veut toujours tirer le maximum de ses joueurs. C'est aussi un coach qui ne badine pas avec la discipline mais en même temps, c'est quelqu'un de sympa donc il est proche de chaque membre du groupe. Il communique bien, je pense que mes coéquipiers ainsi que les supporters auront par eux-mêmes le temps de le connaitre encore plus. Avez-vous eu une discussion avec lui après votre retour ? Non, pour le moment nous n'avons pas discuté. Nous nous sommes juste salués avant de nous mettre au travail. Je ne sais pas ce qu'il attend de moi spécialement, mais je suis prêt à donner le meilleur de moi-même afin d'être à la hauteur. Nous avons des rendez-vous importants à enchainer à partir de la mi-juillet. Nous savons ce que les supporters attendent de nous et, personnellement, j'ai envie de briller. Pensez-vous que c'est l'homme de la situation ? Oui. Il a les critères et l'expérience pour réussir ici. Il faudra juste croire en lui et le laisser travailler. Je sais qu'il faudra que nous soyons tous solidaires et l'aider dans sa mission si nous voulons atteindre les objectifs tracés par les responsables du club. Une nouvelle ère débute, c'est tout-à-fait normal que nous voulons qu'elle marque l'histoire de l'USMA. L'USMA sera-t-elle prête pour la reprise de la compétition officielle ? Oui, il n'y a pas de raison pour que nous ne le soyons pas. C'est vrai que nous sommes pris par le temps vu que nous jouerons notre premier match officiel le 18 juillet à Kigali contre le Rayon Sports, mais nous essayerons de bien gérer cette période de préparation surtout qu'elle est importante pour la suite du parcours. Nous effectuerons deux stages cet été, et nous tâcherons de faire ce qu'il faut afin d'en tirer le maximum de bénéfice. Sur le plan personnel, on mise beaucoup sur vous pour remplacer Abdellaoui. Quel est votre sentiment ? Je me suis toujours donné à fond et je continuerai de le faire à chaque fois que l'occasion se présentera. Si je suis là, c'est pour apporter un plus. J'ai une grande envie de bien faire, donc si les membres du staff technique me feront confiance, bien sûr que je ferai le nécessaire pour ne pas les décevoir. Si je suis à l'USMA, c'est aussi pour remporter des titres. Nous ferons de notre mieux pour atteindre nos objectifs.