Auteur d'une saison accomplie avec Lille, Gervinho espère briller en Coupe du monde. Mais il sait que cela ne sera pas simple. Auteur d'une saison accomplie avec Lille, Gervinho espère briller en Coupe du monde. Mais il sait que cela ne sera pas simple. Avec la Côte d'Ivoire, l'attaquant du LOSC est tombé - une nouvelle fois - dans un groupe plutôt relevé, puisque constitué notamment du Brésil et du Portugal. Au-delà de ces adversaires redoutables, Gervinho regrette la gestion de l'avant-Coupe du monde par la Fédération ivoirienne. Pour l'ancien Manceau, remplacer Halilhodzic par Eriksson, à quelques encablures du Mondial, était une drôle d'idée, très «africaine» : «Ils (les dirigeants de la Fédération) ont mis du temps avant de prendre cette décision. En Afrique, vous savez, c'est un peu différent. Ils n'ont pas compris pourquoi on a eu des difficultés. Or, nous sommes les premiers responsables. C'est Vahid Halilodzic qui a payé les pots cassés. Mais deux mois avant la Coupe du monde, ce n'était plus nécessaire. D'autant que la Coupe du monde est plus difficile que la CAN. Et si le nouvel entraîneur voudra aller le plus loin possible, je ne crois pas que c'était différent avec Vahid.» A la question «peut-on dire que ce genre de bouleversements explique qu'aucune équipe africaine n'ait remporté le Mondial ?», l'Ivoirien livre une réponse sans équivoque, européenne dans le texte : «Il y a parfois des décisions qui sont prises par les dirigeants africains que nous ne parvenons pas à comprendre.»