Décidément, rien ne va plus au sein du club. Malgré le retour de Kerbadj à de meilleurs sentiments en étant prêt à reprendre ses fonctions, il n'a pu faire bouger les choses en raison du manque des moyens financiers. Décidément, rien ne va plus au sein du club. Malgré le retour de Kerbadj à de meilleurs sentiments en étant prêt à reprendre ses fonctions, il n'a pu faire bouger les choses en raison du manque des moyens financiers. Ainsi, la situation va de mal en pis dans la maison du CRB, car c'est le flou total qui règne actuellement au sein de la formation. Si la direction ne parvient pas à trouver l'argent nécessaire pour préparer le prochain exercice, le club risque de se diriger tout droit vers la catastrophe. En effet au moment où nos deux autres représentants en Ligue des champions ont déjà entamé leur préparation, le CRB n'a même pas trouvé un terrain d'entente avec les joueurs qui sont en fin de contrat ni entamer l'opération recrutement. Et si par malheur le Chabab perd plusieurs joueurs qui sont en possession d'une licence africaine, on pourra dire tout simplement que les Belouizdadis risquent d'être humiliés lors du prochain tour de la Coupe de la CAF, où ils seront confrontés à la redoutable formation du Djoliba de Bamako le 17 juillet prochain. Les joueurs refusent de reprendre les entraînements avant de toucher leur argent Une source digne de foi nous a confié que les joueurs du CRB - ceux qui sont en fin de contrat ou qui sont soumis à libération - refusent de reprendre les entraînements avant qu'ils ne touchent leur argent, car ils ne comptent plus prendre leur mal en patience. En effet, depuis longtemps, ils ont reçu des garanties de toucher leur dû, mais à leur grand dam, ils continuent à vivre au rythme des promesses, touchant seulement une petite partie de leur argent qui se résume aux primes de matchs et les salaires. Pour illustrer la situation difficile, voire critique, que traverse le CRB actuellement, la direction du club n'est même pas fixée sur le futur entraîneur, après que la piste de Fouad Bouali a été écarté, lui qui semble avoir pris la décision de rester au WAT. Pourquoi les subventions ne sont-elles pas débloquées ? Malgré l'appel lancé par les dirigeants du CRB aux pouvoirs publics afin de venir en aide au club qui vit une crise sans précédente, aucune subvention n'a été débloquée jusqu'à présent que ce soit de la part de l'APC, la DJS et même de Sonatrach. C'est pour cette raison que la direction est confrontée au manque des moyens financiers. Cependant, les Belouizdadis se demandent pour quelle raison les subventions tardent à être débloquées malgré le fait qu'elles reviennent de droit au club du moment que les autres formations ont bénéficié de l'aide des pouvoir publics. ------------------------- On parle toujours de Gasmi, mais… Alors que les autres clubs ont réussi à faire recruter des joueurs même si le championnat ne reprendra qu'en septembre prochain, au CRB rien n'est fait jusqu'à présent, car même si on parle toujours de la piste Gasmi, ce dernier risque d'opter pour une autre formation si les responsables ne parviennent pas à trouver l'argent nécessaire pour l'engager. Le joueur, qui a reçu plusieurs offres, ne compte pas attendre éternellement que les dirigeants se manifestent d'autant plus qu'il veut être fixé sur son avenir le plutôt possible. Le stage de préparation aurait lieu à Alger Vu le problème financier auquel est confronté le CRB, on croit savoir que les Belouizdadis, contrairement à leurs habitudes, effectueraient leur stage de préparation à Alger. Un choix déjà contesté car ce n'est pas de cette manière qu'on prépare le rendez-vous africain. ---------------------------------- Kerbadj : «Sans l'aide des autorités je ne reviendrai pas» Comme annoncé dans notre édition d'hier, le président démissionnaire, Mahfoud Kerbadj, s'est dit prêt à reprendre ses fonctions au sein du club à l'issue de la réunion tenue mardi passé et à laquelle ont pris part des sages du club et les membres du bureau exécutif. Contacté par nos soins, le premier responsable du Chabab nous dira qu'il ne reviendra pas sur sa décision si la situation du club ne change pas. «Les autorités n'ont pas tenu leurs promesses» Kerbadj nous expliquera qu'il a en effet discuté avec les membres du bureau exécutif et des sages du club. «Oui on a discuté, mais je ne leur ai pas promis de revenir. Je leur ai expliqué les raisons qui m'ont poussé à prendre la décision de partir. Le CRB est abandonné par les autorités locales. Moi je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles. Il y a deux ans que nous attendons en vain l'argent de Sonatrach par exemple. Les autorités locales, le président d'APC de Belouizdad, le wali délégué d'Hussein Dey, ainsi que la DJSL d'Alger nous ont promis de régler le problème. Malheureusement, personne n'a tenu sa promesse. Il n'y a pas d'argent, je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles.» «Il nous faut au moins 7 milliards» «Pour débuter la saison, nous avons besoin d'au moins sept milliards. J'en ai besoin pour régulariser les joueurs et recruter un entraîneur. Cela, sans oublier qu'il y a un match de Coupe d'Afrique qui se profile à l'horizon. Le club a besoin d'aide financière. Il faut que tout le monde s'implique, même les autorités locales. Je ne vois pas alors pourquoi dois-je revenir au club dans une situation pareille», poursuit Kerbadj. «On risque de déclarer forfait pour la Coupe de la CAF » «J'ai comme l'impression que le CRB est abandonné. Il nous faut de l'argent en urgence pour payer les joueurs et préparer le match de la Coupe d'Afrique le 17 juillet. Dans le cas contraire, on sera obligé de déclarer forfait. Le CRB représentera tout le pays, il a besoin de l'aide des autorités. J'ai expliqué aux présents lors de cette réunion les raisons qui m'ont poussé à démissionner de mon poste. A présent, on ne peut rien me reprocher. Et si cette situation perdure je ne suis pas prêt de revenir», dira Kerbadj pour conclure.