Joseph S. Blatter a participé à une table ronde avec les médias, organisée dans le cadre de la Coupe du monde de la FIFA. Joseph S. Blatter a participé à une table ronde avec les médias, organisée dans le cadre de la Coupe du monde de la FIFA. Le président de la FIFA a notamment déclaré que la question de la technologie de franchissement de la ligne de but allait de nouveau être étudiée de près. Il s'est également exprimé sur le niveau général de la compétition et sur l'héritage de la FIFA en Afrique du Sud. «La FIFA a décidé que la compétition serait arbitrée de façon traditionnelle, à une nouveauté près. On retrouve évidemment l'arbitre central et ses deux assesseurs mais cette année, le quatrième arbitre a vu le champ de ses responsabilités élargi. Tout le monde savait dès le début que nous n'utiliserions pas d'autres systèmes, qu'il s'agisse des deux arbitres supplémentaires affectés aux surfaces de réparation ou des technologies de franchissement de la ligne de but. Nous n'allons pas changer nos principes. En revanche, compte tenu de ce qui s'est passé, il nous semble judicieux de rouvrir le débat sur la technologie lors de la prochaine réunion de l'IFAB qui aura lieu les 20 et 21 juillet au Pays de Galles. La FIFA est responsable de l'organisation de l'arbitrage. La question est donc de savoir ce que nous voulons faire à l'avenir. Il faut continuer à améliorer notre contrôle sur les faits de jeu. Après la Coupe du monde de la FIFA 1990, nous avions créé le groupe Football 2000 afin de réfléchir à quelques améliorations à apporter aux Lois du Jeu, comme la passe en retrait au gardien de but. C'est une question qui figure en bonne place sur mon agenda personnel et dont la FIFA va se saisir. En octobre-novembre, nous présenterons un nouveau projet visant à améliorer l'arbitrage de haut niveau. Je regrette ces erreurs d'arbitrage évidentes. Je comprends que les équipes concernées soient mécontentes. J'ai déjà eu l'occasion de présenter mes excuses personnelles aux Anglais et aux Mexicains. Je comprends également les critiques des médias. Ils sont dans leur rôle et dans leur droit. Mais ce n'est ni la fin du tournoi ni la fin du football. Si nous ne faisons pas appel à la technologie, nous devons accepter qu'il y ait des erreurs. Le rôle de la FIFA est de protéger les arbitres. Il est de notre responsabilité de prendre les mesures appropriées pour que ces situations ne se reproduisent plus. En revanche, je n'accepte pas que l'on mette en doute l'intégrité des arbitres ou de la compétition.» «Le Ghana réalise un bel exploit» «Sur les huit grands favoris de l'épreuve, deux ont été éliminés au premier tour. Personnellement, je suis satisfait du jeu qui a été proposé jusqu'à présent. Les équipes africaines n'ont pas eu beaucoup de chance au tirage au sort final, mais le Ghana est en quarts de finale. C'est un bel exploit. Evidemment, on aurait pu s'attendre à mieux. Peut-être le problème vient-il de la façon dont les équipes se sont préparées. A mon avis, il faut une certaine continuité au plus haut niveau. L'Afrique compte beaucoup de grands joueurs, mais il est difficile de construire une équipe en deux mois. Dans l'ensemble, le football pratiqué en Afrique du Sud me semble d'un très bon niveau. Les équipes sud-américaines marchent bien en ce moment, peut-être parce que leurs joueurs s'identifient davantage à leur pays.» «Y aura plusieurs projets en Afrique du Sud» «Nous avons posé les bases avec la SAFA. La Fédération sud-africaine dispose de tous les outils nécessaires. Maintenant, à elle de faire le travail. L'héritage ne se limite pas aux infrastructures. C'est aussi la formidable popularité du football après la Coupe du monde de la FIFA. L'héritage se retrouve également à travers le mouvement Football For Hope qui s'attaque à des questions essentielles comme la santé et l'éducation. Il y aussi le programme 1GOAL – Education for All qui se propose de faciliter l'accès des Africains à l'éducation et à la santé à travers le football.»