«Depuis quand on divulgue les secrets des négociations dans les journaux ?» Bouali a donné son accord de principe au président Rachid Bouraoui, pour poursuivre son aventure au sein du club phare des Zianides, en jouant même un grand rôle dans le maintien des cadres de l'équipe, ainsi que dans le recrutement des nouveaux éléments. Jusque-là rien d'anormal, sauf que certaines personnes proches du club ont voulu nuire au coach widadi, en annonçant dans la presse le montant de 120 millions de centimes comme étant le salaire mensuel exigé par Bouali. Une stratégie bien maligne pour pousser l'enfant du club à jeter l'éponge. Sauf que ce coach connaît les ficelles de ce métier, et il refuse de tomber à un niveau aussi bas. Donc, Bouali a décidé de poursuivre sa mission à la tête des équipiers de Rabie Belgherie. «Depuis quand on divulgue les secrets des négociations dans les journaux ?» Le coach Fouad Bouali nous a affirmé en exclusivité qu'il ne songeait pas laisser tomber le club dans un moment aussi important, à quelques jours du début du stage bloqué à Ifrane, mais tout en regrettant l'information annoncée dans les journaux : «Cela fait trois ans que je négocie dans l'intimité la plus totale avec le président Bouraoui. Je vois que la donne a changé cette fois en voyant des informations, d'ailleurs pas toujours justes, paraîtrent dans les journaux.» L'argent n'est pas son obsession Si certains ont vite dénoncé le chiffre de 120 millions (qui est d'ailleurs le salaire de Zekri à l'Entente) dans les journaux, Fouad Bouali a tenu à rappeler à l'opinion publique qu'il a refusé des offres très alléchantes sur le plan financier, en Tunisie, au Maroc ou même en Libye. Le coach a décidé d'honorer la promesse faite au président Rachid Bouraoui, de rester une nouvelle saison au WAT et de poursuivre son projet sportif au sein de son club de toujours, après de probants résultats enregistrés depuis sa venue à la tête du staff technique tlemcénien. Qui veut nuire à l'enfant du club ? On ignore qui est derrière cette manœuvre de déstabilisation du coach Bouali, et du club en général, vu qu'il représente un élément clé dans la réussite des Bleu et Blanc cette saison. Mais c'est forcément quelqu'un qui ne veut nullement voir les équipiers de Kamal Hebri prétendre à jouer les premiers rôles, mais de lutter simplement pour le maintien ou même pour une simple place honorable sans se mêler à la féroce course au titre. Le public refuse son départ Très surpris par la probable nomination d'un nouvel entraîneur à la place de Bouali, le public widadi refuse carrément cette hypothèse, lui qui fait entièrement confiance à l'enfant du club. En effet, ce coach a réussi avec des moyens dérisoires de fonder une équipe capable de titiller les grandes écuries de l'élite. Aussi, en mettant en lumière un joueur comme Ghazali, inconnu avant l'arrivée de Bouali aux commandes du WAT, avant de le vendre et récupérer le joli pactole de 2 milliards de centimes. La direction : «On souhaite son maintien, mais…» Par le bais du chargé de communication, nous avons appris que le comité de la SPA a proposé 80 millions à Fouad Bouali. La direction souhaite une réponse définitive du coach au plus tard aujourd'hui, afin de boucler définitivement ce chapitre. Sinon, il lui faudra débuter les négociations avec d'autres entraîneurs tels que Yaiche, Biskri ou Saib. A noter que l'ex-entraîneur du CRB, Mohammed Henkouche, est le plus proche à succéder à Bouali, sauf que ce dernier n'est pas du tout chaud à consommer le divorce avec son amour de toujours.