Lui, Tafer et Belfodil doivent prendre une décision. De retour au Stade Rennais avec lequel il est toujours sous contrat, Yacine Brahimi est toujours sur les tablettes de l'équipe de France. Le milieu de terrain des Rouge et Noir est suivi de près par l'équipe de France qui veut l'avoir dans un proche avenir, en perspective de l'Euro 2016 qui aura lieu en France, et qui demeure un objectif pour les Français. Même si Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur des Bleus, après le fiasco de son prédécesseur Raymond Domenech lors du dernier Mondial sud-africain, a déclaré publiquement, et même sur les colonnes du Buteur, que personne ne peut exercer de pression sur les Brahimi, Feghouli, Tafer et Belfodil, il n'en demeure pas moins qu'il est en train de suivre de près ces joueurs, d'autant plus qu'ils sont promis à un très bel avenir. Auteur d'une saison remarquable sous les couleurs de Clermont-Foot, avec 33 matchs disputés et 8 buts marqués, Yacine Brahimi continue d'attirer toujours la convoitise. Le très sérieux France Football a consacré dans sa dernière édition une page entière à ce joueur, en lui prédisant un bel avenir. Ce reportage n'est en fait qu'un clin d'œil à Laurent Blanc pour le convoquer en équipe de France. Pour sa part, le joueur, qui nous a accordé un entretien exclusif il y a une semaine de cela, laisse entendre qu'il n'a toujours pas pris de décision. Lui, il veut prendre tout son temps pour ne pas commettre d'erreur. Une telle décision est difficile, comme il l'a signifié dernièrement Michel Hidalgo à la fin du match OM-FC Valence au stade Vélodrome : «C'est très difficile de choisir une nationalité. Seulement, il y a les sentiments qui comptent.» Une pression sur lui pour opter pour les Bleus Par ailleurs, le joueur va se retrouver dans une situation très embarrassante sachant la forte pression qui sera exercée sur lui dans l'Hexagone afin d'opter pour les Tricolores, sans penser un instant à l'Algérie. Le joueur est entre deux feux. Ce sera très dur pour lui au vu de son jeune âge. Cela risquerait même de se répercuter négativement sur le rendement du joueur cette saison, surtout qu'on l'attend avec impatience en Ligue 1. Brahimi, et à l'instar des autres binationaux, hésite encore dans son choix pour ne pas vivre la même situation que Camel Meriem qui n'a joué que trois matchs sous les couleurs de la France, avant d'être écarté définitivement. Le rendement de Camel Meriem a beaucoup baissé par la suite, au point où il n'a même pu jouer en Ligue 1, alors que les Français le voyaient comme le futur Zizou. Actuellement, il est en Grèce, dans un championnat assez moyen. Lui, Tafer et Belfodil doivent prendre une décision Cependant, les binationaux doivent prendre une décision. Les Brahimi, Tafer et Belfodil sont en effet indécis. Ils n'ont pris pour le moment aucune décision. Ils sont dans l'embarras, mais une chose est sûre : ils seront dans l'obligation de prendre une décision. L'Algérie ne va pas les attendre pendant longtemps, la France aussi.