"Je suis un joueur professionnel. Je dois tout le temps être prêt à tenir ma place, au cas où le sélectionneur national me ferait appel." Nous avons profité de l'arrivée à Alger de Adlène Guedioura, lundi soir, pour lui poser quelques questions ayant trait à la rencontre face à la Tanzanie. Le milieu de terrain de Wolverhampton nous a répondu de façon spontanée avec sa gentillesse qu'on lui connaît. Comment se présentent les choses avant cette rencontre face à la Tanzanie ? Ça va, il y a une très bonne ambiance au sein du groupe. Mieux, il y a une grande fraternité entre les joueurs. Tout le monde est conscient de la tâche qui attend la sélection nationale. Ce sera un match très important pour nous, car il faudra le remporter pour bien entamer notre parcours des éliminatoires de la prochaine CAN. Avez-vous des informations sur l'adversaire ? Sincèrement, non. On attend que le sélectionneur national nous les communique. En tout cas, bien que l'on soit les favoris dans ce match, nous allons prendre ces Tanzaniens très au sérieux. Nous allons faire le maximum pour les battre. La ligne d'attaque sera appelée à sortir le grand jeu, n'est-ce pas ? En football, il est clair que pour gagner, il faut marquer des buts. Nous allons tout faire pour secouer les filets adverses ce vendredi. Certes, ce sera difficile, mais nous n'avons pas d'autre choix. Je reconnais qu'on n'a pas beaucoup marqué de buts ces derniers temps, mais cela ne nous inquiète pas outre mesure, car il s'agira d'un match officiel. Face au Gabon, en amical, ce n'était pas le top. Peut-on s'attendre à un visage plus séduisant face à la Tanzanie ? Absolument. Face à la Tanzanie, on montrera un visage bien meilleur que celui présenté face au Gabon. Lors de ce match amical, nous étions tous loin de notre véritable niveau. Cela est dû au retard dans la préparation. Maintenant, on est tous bien préparés. Nous allons avoir un rendement meilleur, j'en suis convaincu. Cette fois, il y aura un changement de domiciliation. Que pensez- vous du choix du stade de Blida ? Pour moi, jouer à Alger, Blida ou même au Sahara, c'est la même chose. Je n'ai pas de préférence. C'est un honneur pour moi de jouer dans mon pays. En l'absence de Medhi Lacen, vous serez appelé à le remplacer. Etes-vous prêt à le faire ? Ecoutez, je suis un joueur professionnel. Je dois tout le temps être prêt à tenir ma place, au cas où le sélectionneur national me ferait appel. Vous connaissez Chakouri pour avoir joué à ses côtés à Charleroi, que pouvez- vous nous dire de lui ? Certes, j'ai joué aux côtés de Chakouri, mais c'est l'entraîneur qui peut le juger, pas moi. Il est certain que vous l'aiderez à vite s'adapter dans le groupe… En Equipe nationale, on n'a pas besoin d'être aidé pour s'adapter. Tout le monde a un comportement exemplaire et cela permet de s'adapter très vite.