Benaï «On peut les surprendre» L'absence de Charef, hier matin au stade Lavigerie, a fait le tour dans les quartiers d'El Harrach et comme l'entraîneur de l'USMH est connu pour son assiduité et son sérieux, cela n'a pas été sans provoquer un doute dans le milieu sportif. Pour ce qui est des raisons concernant cette défaillance, il y a eu la version de la direction du club qu'on peut considérer proche de la vérité. Il est retenu par des examens, d'après les dirigeants La voix officielle annonce donc que Charef, qui est maître-assistant à l'ISTS, était retenu par une soutenance de thèse. En tant que membre d'un jury d'admission, il était dans l'obligation d'y assister. Sans entrer dans les détails, Bensemra, le premier vice-président du club de l'USMH, que nous avons joint hier matin, nous a fait savoir que Charef était retenu à l'ISTS par des examens et que son absence ne devrait pas durer plus d'une demi-journée : «Charef a eu un empêchement et a avisé la direction. En fait, il est retenu par des examens. D'ailleurs, il est fort probable qu'il soit là avant la fin du match amical.» Une menace de démission, selon la version non officielle Cette version avancée par ce dirigeant n'a cependant pas trop convaincu certains milieux proches du club qui ne ratent jamais ce genre d'occasion pour verser dans la spéculation. Certains d'entre eux n'hésitent pas à avancer que l'absence de Charef est un avertissement lancé aux dirigeants pour les pousser à régulariser les joueurs parmi ceux qui n'ont pas encore perçu la première tranche. Si l'on tient compte du fait que l'argent des subventions des APC d'Oued Smar et celle d'El Harrach est arrivé, on peut croire à cette version. Un scénario qui se répète Supposons que cela soit vrai, on peut dire donc que Charef n'est pas à sa première menace. La saison passée, à la même période, le coach harrachi a fait le même coup. Il s'était absenté pendant deux jours pour contraindre les dirigeants à payer certains joueurs. Cette thèse, nous l'avions même vérifiée par le biais de certains de ses proches. Pendant ce temps, les responsables de l'USMH ne cessaient de répéter que Charef était retenu par des examens. Si son absence est vraiment une menace, dans ce cas on peut parler de scénario qui se répète. Charef : reviendra, reviendra pas ? Tous ces commentaires ne sont que suppositions. Il est possible que l'absence de Charef soit due à des obligations universitaires comme cela pourrait être aussi un ultimatum. Donc mieux vaut attendre encore quelques heures avant de tirer des conclusions concernant cette affaire. De toute façon, on en saura un peu plus ce matin. ------------------------------------------ A deux jours du match contre l'USMAn Benaï «On peut les surprendre» A deux jours du match contre la formation annabie, Mohamed Nourredine Benaï, le virevoltant attaquant de l'USMH, est certain que son équipe a les moyens de surprendre l'USMAn. C'est ce qu'il nous a avoué, hier, matin à la fin du match amical. Interrogé sur sa forme actuelle et sur les chances de son équipe dans cette confrontation, l'enfant d'Ouargla pense que le match sera équilibré, mais que la victoire pourrait pencher en faveur de l'USMH. En effet, ce joueur croit fermement que son équipe est capable de surprendre son adversaire. Ecoutons-le. Sur le plan individuel, vous êtes en train de vous imposer de manière indiscutable. Pourtant, il y a deux ans, vous jouiez en Interwilayas alors que l'année passée, vous étiez remplaçant… C'est vrai qu'il y a une différence de niveau entre la première et la deuxième division. Mais quand un joueur possède des qualités, il est capable d'évoluer à un plus haut niveau. Il suffit de travailler plus sur le plan physique parce que c'est le volet le plus important. Concernant mon statut de remplaçant la saison passée, je me rends compte aujourd'hui que cela m'a permis de travailler beaucoup pour arracher cette place de titulaire. On sent que vous vous plaisez à El Harrach, non ? C'est vrai, je me sens vraiment bien. Depuis mon arrivée, je n'ai rencontré aucun problème. J'espère que cela va durer pour moi assez longtemps. A deux jours seulement du coup d'envoi du match contre l'USMAn, comment est l'ambiance ? L'ambiance est parfaite et les joueurs sont doublement motivés. Nous sommes tous décidés à faire un grand match pour prouver que notre échec à Chlef n'est qu'un accident de parcours. Un pronostic ? Pour moi, la partie sera équilibrée vu les forces des deux équipes. A mon avis, la défense de l'USMAn est prenable et de ce fait je pense qu'on peut les surprendre. -------------------------------------------- Le jubilé Hamid Aït Messaoud et le 75e anniversaire du club pour bientôt Après avoir organisé durant le dernier Ramadhan un tournoi de football à la mémoire du docteur Sellal, l'Association des anciens joueurs de l'USMMC prépare deux grands événements prévus pour cet hiver. D'abord le jubilé Hamid Aït Messaoud, puis le 75e anniversaire de la création du club. Le premier est prévu vers la fin du mois de novembre avec la participation de plusieurs clubs de la capitale qui s'engageront dans un grand tournoi pour seniors et vétérans. Le second événement est prévu pour le mois de janvier durant la trêve hivernale. Qui est Hamid Aït Messaoud ? Même si pour les jeunes supporters de l'USMH, le nom de Hamid Aït Messaoud ne ravive pour eux aucun souvenir, mais pour tous les anciens Harrachis, c'est un grand nom. Il s'agit d'un des meilleurs attaquants que l'USMH ait possédés depuis la création du club. Ce virevoltant ailer a porté les couleurs du club de 1965 à 1970, et par ses dribbles déroutants et ses grandes qualités techniques, il ne laissait personne indifférent parmi les supporters. A 18 ans, il était déjà non seulement un titulaire indiscutable, mais en plus l'un des meilleurs joueurs de l'ex-USMMC. En reconnaissance de toute la joie que ce joueur a procurée aux supporters de l'USMMC, les anciens de cette formation ont décidé, en signe de gratitude, de lui organiser un grand tournoi de football comme on l'a déjà fait pour d'autres à El Harrach. Hamid en a bien le droit et il le mérite. ----------------------------------------- Commission des jeunes Après la tourmente, la situation plus clémente La tourmente qu'a connue la commission des jeunes, l'été dernier, et qui avait, rappelons-le, provoqué de légers incidents, entre autres, l'agression sur Aït Abdelmalek, l'ancien DTS des jeunes, n'est aujourd'hui plus qu'un mauvais souvenir pour tous ceux qui ont vécu de près ou de loin cette perturbation. Plusieurs semaines après, on constate que la raison a pris le dessus sur les idées tordues. Cela fait que la situation s'est nettement améliorée depuis. Les choses semblent aujourd'hui aller dans le bon sens au niveau de cette commission. Il est vrai que la bourrasque n'a pas été sans laisser de traces... Nebbou : «On essaye de sauver ce qui peut l'être» C'est par cette déclaration que nous avons résumé les propos de Smaïl Nebbou, le nouveau président fraîchement installé à la tête de ladite commission : «Je ne veux pas revenir sur ce qui s'est passé au niveau de cette commission. Mais croyez-moi, je suis arrivé à un moment où la situation était difficile à gérer. La confusion était tellement grande qu'il a été difficile pour moi d'accepter la proposition des dirigeants pour ce poste de président. Aujourd'hui, la tendance est dans le sens positif, mais je ne promets pas des miracles du point de vue résultats. Il faut savoir qu'il y a un nouveau directeur technique des jeunes qui vient d'être installé, en l'occurrence Allel Boukhokha. Mais en tenant compte du fait que ce technicien a pris le train en marche, cela veut dire qu'un travail a été fait. Sans vouloir remettre en cause tout ce qui a été entrepris par ceux qui étaient en place, il est certain que l'effectif que nous avons trouvé n'est pas brillant.»