Bencheikh : «Je ne veux pas prendre de mesures». Finalement, certains membres du conseil d'administration du CSC ont décidé de prendre part à la conférence de presse tenue dimanche à l'hôtel Panoramique. Il y avait le président, Bencheikh Lefgoun, Loucif, membre du CA et trésorier, de même que l'autre actionnaire et ex-président du CSC, Ounis. L'on a remarqué aussi la présence de Boulhabib venu tout simplement pour entendre les déclarations des uns et des autres.
Bencheikh : «Je ne veux pas prendre de mesures» Edifiante la déclaration du président du conseil d'administration du club qui a reconnu ne pas vouloir prendre de décision. Il insista sur le fait qu'il pouvait le faire, mais a préféré laisser les choses en leur état. Il faisait allusion aux tensions existantes avec… un seul membre, qu'il évita volontairement de citer : «La situation est devenue dangereuse au sein de notre club suite à certaines dérives constatées. Je suis venu pour servir et non pour autre chose. Ma conception du travail diffère de ce qui se fait pour l'heure et je préfère démissionner de mon poste et me retirer des affaires du club. Je reste disposé à revendre mes actions à toute personne manifestant le vœu de les acheter.» Il quitta ensuite la tribune pour se mettre aux côtés des invités. Selon ses propos, force est de constater que ce dernier n'a aucunement assumé ses responsabilités en observant un mutisme qui nous rappelle étrangement les pratiques de jadis. Ounis : «Après le gel, c'est la démission» L'ex-président de la saison écoulée a, lui aussi, informé les présents de sa démission du conseil d'administration du club. Il devait dire, en substance. «Dès le début de cette aventure, j'ai pu constater que le train n'était pas mis sur de bons rails et cela m'a poussé à geler mon activité au sein du CA. Aujourd'hui, avec tout ce remue-ménage je démission. Mes actions seront vendues et je donne ainsi l'occasion à Boulhabib de les racheter, lui qui a déclaré en de multiples occasions être disposé à le faire. On verra s'il va tenir sa promesse…» Loucif : «Boulhabib est un fauteur de troubles» En présence de l'intéressé, Loucif a ciblé directement Boulhabib comme étant le fauteur de troubles au sein du conseil d'administration : «Il n'a a aucun moment respecté les conclusions de nos réunions et a multiplié les interventions auprès de la presse et autres. Je suis venu au club sans arrière-pensée aucune, et avec la ferme détermination de concrétiser le vœu de toute une population, à savoir faire accéder l'équipe. Hélas, il y a des tensions entre nous membres et cela est insupportable au vu des sacrifices que nous faisons. Cela m'a poussé à démissionner et à prendre les mesures nécessaires pour la revente de mes actions. Cependant, je lance un appel pressant aux autorités concernées pour se pencher sur le mal qui ronge le club et qui reste lié à son financement par les membres du conseil. Tout doit être éclairé selon la réglementation en vigueur. Se plier en dix pour le club et se faire insulter par des supporters manipulés est une chose que je n'accepterais jamais. Je pars avec la conviction d'avoir tout donner.» Des solutions en attaque Il ne fait aucun doute que le handicap majeur actuel du leader de la division deux est sans conteste l'absence d'efficacité au niveau de la ligne offensive. L'entraîneur est conscient de cet état de fait et semble avoir essayé plusieurs variantes sans pour autant trouver une solution à cette faiblesse. Une fois de plus, et après la première défaite concédée à Batna, il devait admettre que les attaquants alignés n'ont pas pu bousculer la défense adverse, et pourtant il y avait certaines opportunités non négligeables durant le match. Une plus grande attention est donnée à ce réseau au cours des séances d'entraînement et Khezar espère bien arriver à libérer ses joueurs en apportant les remaniements appropriés dans les rencontres à venir.