«Je souhaite du fond du cœur que la JSK termine la saison avec un titre» L'international malien, Idrissa Coulibaly, était hier à Tizi Ouzou. C'est dire qu'il n'a pas attendu longtempspour revoir ses coéquipiers avec lesquels il a connu les plus beaux moments de sa carrière. Connu pour son franc parler et sa modestie, Coulibaly nous a aimablement accordé, encore une fois, un entretien où il revient brièvement sur ses débuts avec sa nouvelle équipe, le Ahly de Tripoli, et d'autres sujets encore. Après plus d'un mois depuis votre départ de la JSK, vous revoilà de nouveau à Tizi, alors quel est l'objet de votre visite ? Eh ben, c'est d'abord avec un immense plaisir que je reviens en Kabylie où j'ai passé les plus beaux moments de ma carrière. Jamais je n'effacerai de ma mémoire un seul instant passé à la JSK. Comme je vous l'ai dit dans un récent entretien, je suis revenu pour récupérer quelques effets personnels que je n'ai pu prendre le jour de mon départ. Ce fut aussi l'occasion de retrouver vos ex-partenaires, les dirigeants de la JSK, la Kabylie en général, n'est-ce pas ? C'est évident. Mais là, je n'ai vraiment pas de chance, puisque l'équipe n'est pas là. A mon arrivée à l'hôtel, ils étaient déjà partis sur Alger. N'empêche, je resterai encore aujourd'hui ici à Tizi et donc j'attendrai avec impatience leur retour cet après-midi (hier). En fait, je n'ai jamais arrêté les contacts avec eux puisque, j'appelle et je resteà l'écoute de toute l'actualité de la JSK, franchement. Et comment se passent vos débuts au sein de votre nouvelle formation, le Ahly de Tripoli ? Pas mal pour un début. Comme je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas pris part aux premiers matchs, sur décision personnelle afin que je puisse me préparer correctement. Mais là, je compte déjà deux matchs officiels. Si j'ai à vous faire un commentaire là-dessus, je dirais que c'est bien parti pour moi, pourvu que ça dure. Beaucoup de choses ont été dites à propos de votre avenir. Deux clubs, l'Espérance de Tunis et Al Ahly de Libye, étaient en rude concurrence pour vous enrôler, et finalement vous avez opté pour le club libyen… Je vous précise qu'une fois arrivé en Libye, j'ai eu d'autres négociations avec les responsables du Ahly qui m'ont convaincu. C'est ainsi que j'ai accepté l'offre et maintenant je suis très à l'aise là-bas. N'avez-vous pas trouvé de difficultés d'adaptation ? Non, les gens là-bas sont très sympas, il m'ont accueilli chaleureusement, que ce soit joueurs, staff technique, dirigeants. Même les supporters sont très attachés à leur club et ils font tout pour encourager les joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. J'espère que je connaîtrai là-bas la même réussite que celle connue à la JSK. Et sur le plan international, étiez-vous concerné par le match amical que la sélection malienne a disputé en France face à la Côte d'ivoire ? Oui, j'arrive d'ailleurs de France, où notre sélection a livré un match amical face aux Ivoiriens. Nous avons, certes, été battus par la plus petite des marges, mais dans l'ensemble, le match était d'un niveau très acceptable. Pour cette fois, je n'ai pas joué, mais je ne désespère pas de gagner sous peu une place dans le onze. Quel est le message que vous pourriez laisser avant de regagner la Libye ? En fait, je suis déjà comblé de joie par le fait de revenir, même pour vingt-quatre heures, à Tizi Ouzou. Je dois vous confier que je suis très ému. Les supporters de la JSK, pour lesquels j'éprouve un énorme respect, doivent savoir que je ne pourrai jamais oublier mon passage chez les Canaris et que je reviendrai à chaque fois que l'occasion se présentera. Je souhaite au club une meilleure phase retour et que, inch'Allah, ils remporteront un titre au minimum.