Sa préoccupation majeure était d'accéder aux phases des poules de la Ligue des champions avec la JSK. A l'approche du mercato hivernal, l'international malien, Idrissa Coulibaly, nous a livré ses impressions concernant son probable départ à cette période précise. Il sent le besoin de partir, mais pas pour n'importe quelle formation. Toutefois, Idrissa nous a révélé que sa préoccupation majeure était d'accéder aux phases des poules de la Ligue des champions avec la JSK. * Vous avez pu maintenir votre invincibilité à domicile en enregistrant une victoire face au MSPB. Un commentaire ? Exact. Je dirai que nous avions besoin des trois points, surtout après la semaine que nous avons passée. Ce résultat nous réconforte quelque peu. J'estime qu'aujourd'hui, nous avons prouvé que nous avons un groupe solide qui s'adapte à n'importe quelle situation. Avec le changement d'entraîneur, nous sommes restés le plus concentrés possible sur notre tâche. C'est dire que c'est la victoire du cœur et rien d'autre. * Avez-vous senti que la pression a baissé ? Oui, elle a nettement baissé. On se sent de plus en plus à l'aise. Moi personnellement, j'ai le sentiment du devoir accompli. J'ai terminé la rencontre avec beaucoup de satisfaction. Tout ce que je regrette, c'est l'absence du public. Nous n'avons pas pour habitude d'évoluer dans un stade pratiquement vide. C'est frustrant. Cela a donné un goût amer à cette victoire. * Estimez-vous que votre public est en train de boycotter l'équipe ? Non, je ne le pense pas, pour la simple raison qu'il n'y a aucune raison pour que nos supporters nous boycottent. Il est vrai que nous n'avons pas eu un début de saison exceptionnel, mais on arrive à s'imposer à domicile, contrairement à la saison passée. Je pense que la retransmission de la rencontre en direct a poussé les supporters à rester à la maison. De plus, le prochain match décisif de la sélection algérienne y est pour quelque chose. Les Algériens sont branchés beaucoup plus sur la sélection que sur le championnat. C'est tout à fait légitime. * Vous allez connaître une trêve de quinze jours. Estimez-vous que la venue d'un nouvel entraîneur s'impose afin de vous adapter à son travail ? Si la direction conclut avec un entraîneur, ce sera une excellente chose. Mais je dirai que nous aurons besoin de plus de 15 jours pour nous adapter à son travail. Dans le cas où la direction temporiserait, cela ne nous poserait aucun problème. Pour l'instant, il y a deux entraîneurs en place qui font de l'excellent travail. On poursuivra notre préparation avec eux le plus normalement du monde. * Parlons de votre avenir à la JSK. On vous annonce partant lors de ce mercato d'hiver. Qu'en est-il au juste? (Sourire) On ne sait jamais ce que le destin nous réserve. Au moment où je vous parle, rien n'est encore officiel. Moi je ne suis pas contre un départ au mercato, mais pour une formation ambitieuse en Europe. Dans la vie, il faut être ambitieux. Je souhaite pouvoir m'épanouir dans le haut niveau. * Sentez-vous le besoin d'embrasser une carrière professionnelle ? Oui. Cela fait maintenant 3 ans que je suis à la JSK. Je n'y ai connu que de bons moments jusqu'à présent. Toutefois, il est clair que je souhaite partir en France. J'estime qu'il est venu le temps de redonner une autre dimension à ma carrière. Mais pas à n'importe quel prix. Si le président Hannachi, à qui je fais énormément confiance, me trouve un bon club en Europe, je partirai au mercato. Dans le cas contraire, je préfère rester à la JSK jusqu'à la fin de la saison. * Ne pensez-vous pas que vous serez indispensable pour l'équipe en prévision de la Ligue des champions ? Je pense que nous avons besoin de l'ensemble des joueurs en prévision de cette compétition importante. De mon côté, j'ai envie d'y prendre part. Avant de partir, je souhaite accéder aux phases des poules. Je ne dis pas que ce sera chose facile, mais avec le travail et un entraîneur de haut niveau à notre tête, il serait très possible pour nous d'atteindre cet objectif. Entretien réalisé par Abdelatif Azibi