Comme annoncé lors de notre livraison d'hier, la réunion de la dernière chance, qui a eu lieu vendredi, a été déterminante. Comme annoncé lors de notre livraison d'hier, la réunion de la dernière chance, qui a eu lieu vendredi, a été déterminante. En effet, cette rencontre devait trouver un compromis définitif qui permettra au RCK de démarrer sa nouvelle saison. En l'absence de Salim Messani, les membres du Conseil d'Administration (à l'exception de Amri qui a refusé de se présenter) se sont réunis avec la présidente de l'APC, Mme Bounab. Après moult tergiversations, les présents se sont mis d'accord sur une proposition. Puisque la date butoir de l'engagement est arrivée à son terme hier 13 août, Messani devrait d'abord payer les frais d'inscription qui permettront au RCK de participer au championnat. Ainsi, afin que Messani puisse s'emparer des rênes de la présidence, il doit d'abord impérativement débourser 309 millions de centimes. Cette somme englobe les frais d'engagement de l'exercice 2010-2011 qui avoisinent 119 millions plus 40 millions comme pénalité de retard. Ainsi que la somme de 150 millions qui représente les frais d'engagement de la prochaine saison 2011-2012. Si le paiement de la deuxième somme semble toute logique, Messani n'est pas obligé de payer les dettes de ses prédécesseurs. A noter que c'est Sofiane Mecheri qui devait payer les frais d'engagement du précédent exercice mais il a préféré mettre le club en otage en déposant un chèque sans provision. Mecheri avait utilisé un ancien chèque au moment où le compte était domicilié à la banque BNP à l'époque de Omar Rebrab. Heureusement que les responsables de la FAF ont passé l'éponge sur l'affaire alors qu'ils pouvaient entamer des poursuites à l'encontre du club. Reste à savoir la réponse de Messani lequel nous avons essayé de joindre à maintes reprises, en vain. Affaire à suivre… Bedjaoui : «Messani ou autre, l'intérêt du club doit primer» Devant la guerre des clans qui pourrit la vie du club, le premier responsable du sport à Kouba, en l'occurrence Belkacem Bedjaoui, appelle, comme de coutume, à l'union sacrée. Si les choses n'évoluent pas dans le bon sens, le club risque la disparition. « Encore un nouvelle fois, le RCK se retrouve dans une situation critique et délicate. Ce qui se passe actuellement n'honore guère les Koubéens. On doit être plus sages et rationnels. On est appelés à mettre les intérêts personnels de côté et songer à l'intérêt du RCK. L'heure est à l'union sacrée. Que ce soit Messani qui sera le président du club ou autre, l'intérêt du RCK doit primer. Donc, arrêtons cette guerre intestine », nous dira Bedjaoui.