Des questions qui méritent bien des réponses et en urgence. Comme annoncé hier sur ces mêmes colonnes, une Assemblée générale extraordinaire devait avoir lieu lundi après-midi au siège de l'APC en présence de toutes les parties concernées. Malheureusement, cette réunion de réconciliation n'a pas eu lieu pour des raisons que tout le monde ignore. Et pourtant, «l'initiateur de cette démarche», qui maîtrise parfaitement le jeu des coups bas, a tout préparé pour rencontrer Salim Messani et Bouzid Negache. Une donne qui nous a incités à poser pas mal de questions. Pourquoi les Koubéens, ou au moins les soi-disant dirigeants, sont restés les bras croisés et nul n'a pris le soin de calmer les ardeurs ? Ces derniers ont-ils une main dans l'avortement de différentes tentatives de réconciliations entre les deux antagonistes ? A qui profite ce bras de fer entre Negache et Messani ? Des questions qui méritent bien des réponses et en urgence. Chacun des Koubéens, que ce soit les proches du club ou les supporters, a choisi son camp et nul n'a pensé à l'intérêt du RCK (il y a un seul dirigeant qui veut réconcilier les deux hommes et qui veut garder l'anonymat). A présent, la priorité est de rapprocher les deux hommes au lieu de refaire un nouveau registre de commerce. La priorité absolue est d'intervenir auprès des gens qui sont capables d'organiser une rencontre entre les deux hommes. Le Raed a besoin de Negache et de Messani, ensemble pas séparément. Ce qui semble illogique, c'est que Negache et Messani sont les deux seuls bailleurs de fonds du club (chacun a déboursé plus d'un milliard de sa poche) et leur différend reste halluciné. Tout ce qu'il y a dans cette histoire qui a pris plus que sa dimension, c'est que Negache avait déclaré dans un moment de colère que Messani doit ramener de l'argent pour espérer reprendre le club et pas de la monnaie. Par ailleurs, Messani avait pris le soin d'accéder aux vestiaires pour motiver les joueurs en l'absence de Negache et sans sa permission. En parallèle, l'exécutif communal doit employer tous les moyens pour protéger le club. Mme Bounab est partie prenante et a toujours fait de son mieux pour venir en aide aux différents dirigeants qui ont pris les rênes du RCK. Elle devrait intervenir pour remettre de l'ordre et participer à la réconciliation entre Negache et Messani. Si ces deux hommes quittent le club, le Raed sera transféré au musée. Le club est appelé à disparaître. Il ne faut surtout pas catapulter la phrase «il y a des hommes capables de mener le club au bon port». Les exemples sont là : où sont passés le DNC, la Santé ou encore le RIJA ? Subséquemment, Koubéens, à vous de réagir avant qu'il ne soit trop tard. --------------------- Bouhellal a repris hier Après avoir fait l'impasse sur les deux premières séances de la semaine, l'entraîneur Kamel Bouhellal revient à de meilleurs sentiments. Après ce moment de répit, le coach koubéen semble avoir compris certains mécanismes, notamment la gestion du club. Il a décidé de faire machine arrière après avoir menacé de ne plus reprendre son travail tant que la situation n'est pas claire au sein du club. Ainsi, Bouhellal a repris son travail mardi matin en présence de l'ensemble des joueurs. Il a entamé la séance par un travail spécifique sur les plans tactique et physique en prévision du match contre Merouana.