Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, sortiront fêter, une fois encore, ce beau et non moins précieux succès des Verts à l'extérieur. A 13 heures, moment du coup d'envoi de ce Zambie-Algérie, toutes les rues d'Alger étaient désertes ou quasiment parce qu'il y en avait beaucoup qui s'étaient terrés à l'intérieur des cafés et autres commerces du genre disposant de postes de télévision. En plus, l'enjeu était de taille. L'EN algérienne aller aborder son troisième match de poule dans ce dernier tour qualificatif à la CAN et au Mondial 2010. C'est dire que les points de ce match équivalaient à un pied fermement posé à la phase finale de la Coupe du monde. Comme il fallait s'y attendre, les supporters de l'EN n'ont pas attendu longtemps, parfois bien avant le coup de sifflet final, pour laisser exploser leur joie. Déjà, juste après la belle tête liftée pleine lucarne de Bougherra, les avenues et les boulevards d'Alger s'emplissent de voitures tous drapeaux dehors pour fêter avec force klaxons et chants à la gloire de Belhadj et consorts une victoire qui allait pourtant n'être officielle que plus d'une heure plus tard. En soirée, des cents et des mille, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, sortiront fêter, une fois encore, ce beau et non moins précieux succès des Verts à l'extérieur. Alger bruira de ses airs de fête jusqu'à des heures tardives de la nuit. A Oran, on se passe volontiers du coup de sifflet final A Oran El Bahia, la deuxième ville du pays, personne ne pouvait rester en place l'après-midi d'hier après la belle combinaison Djebbour-Saïfi et ce qui est venu juste après, c'est-à-dire le deuxième but de l'Algérie au stade de Chililabombwe, alias Stade de la mort. Tout-Oran, du nord au sud, de l'est à l'ouest, quitte les chaumières et la retransmission télévisée pour donner libre court à sa joie et au bonheur de voir l'Algérie faire un grand pas, même s'il devait rester une bonne une trentaine de minutes à jouer, vers le Mondial sud-africain. Comme d'habitude, la place de la wilaya ainsi que le centre-ville étaient des haltes de choix pour ces milliers d'amoureux de l'EN sortis partager avec le reste du pays le rêve de voir le drapeau algérien hissé en terre sud-africaine l'année prochaine. Annaba salue son Bougherra On ne peut pas parler des grandes villes du pays et faire l'impasse sur Annaba la Coquette qui a donné à voir tout entière sa part de joie et de liesse suite à cette victoire qui met l'Algérie seule en pole position pour le Mondial sud-africain. Aucun pan de chemin n'était libre hier que l'on se situe du côté de la Corniche, du grand boulevard, jusqu'à la côtière Seraïdi et les cités environnantes. La fierté des Annabis était d'autant plus immense que c'est la tête «Magic» de son enfant Bougherra qui a commencé à donner de l'espoir à tous les Algériens vingt minutes à peine après le coup d'envoi. La Kabylie fière de son Algérie Hier, à Tizi Ouzou, on est sorti fêter le bel exploit des Verts et la première place qu'ils prennent seuls dans leur groupe à mi-chemin de la qualification pour Afsud' 2010. Certes, les Tizi-Ouzéens n'étaient pas aussi nombreux à défiler dans les rues et les avenues de la ville que lors de cette mémorable soirée de dimanche et la victoire historique face à l'Egypte, mais on a tenu de ce côté du nord du pays à crier sa joie et à marquer le coup par des scènes de liesse tout aussi mémorables. Ça a chauffé dans le fief de Gaouaoui A Draâ Ben Khedda, le fief du gardien courage Gaouaoui, les amoureux du club Algérie n'ont pas trouvé mieux que de solliciter un DJ pour animer des festivités en règle pour célébrer et marquer comme il se doit ce grand moment dans le parcours de l'Algérie vers le Mondial. A Draâ Ben Khedda, on était particulièrement fier de son portier qui s'est distingué par des arrêts décisifs devant les incessantes tentatives zambiennes. Paris et ses banlieues… comme d'habitude Les Algériens, il y en a de l'autre côté de la Méditerranée et ceux qui résident en France en particulier n'ont pas dérogé à ce qui est visiblement devenu une règle d'or suite à cette victoire historique aux dépens de l'Egypte il y a deux semaines. Paris et ses différentes banlieues, par exemple, ont vécu une fois encore au rythme des explosions de joie et des magnifiques scènes de liesse que les Algériens résidents ont offert de voir juste après le coup de sifflet final de ce Zambie-Algérie. Naturellement, le drapeau algérien était dans toutes les mains. Adel Cheraki