Souvent discret depuis sa nomination à la tête du club tlemcénien, le président Rachid Bouraoui n'est pas vraiment du genre à se mettre sous les feux des projecteurs, mais personne ne peut nier que sa mission n'est guère facile dans un club qui donne l'apparence d'être stable et calme alors que la réalité est tout autre. Présent lors de la reprise des entraînements, le boss widadi regrette le manque flagrant de subvention pour un grand club comme le WAT, mais garde néanmoins l'espoir de voir l'équipe réaliser un honorable parcours cette saison. «Si j'avais seulement la moitié du budget de certains clubs, je vous promets une place sur le podium» « Le football aujourd'hui se base énormément sur les finances, c'est pour cela qu'il est vraiment dur de rivaliser avec les formations qui ont un budget nettement supérieur au vôtre. Je vous assure, que si nous avions uniquement la moitié des rentrées des clubs algérois ou ceux de l'est, le WAT terminera à coup sûr dans le trio de tête, car nous avons un groupe capable de jouer facilement les premiers rôles ». «Avec 7 milliards de subventions, personne ne peut rivaliser pour le titre de champion» « Nous recevons 3 à 4 milliards par an de subventions de la part des autorités locales et avec l'apport des sponsors et autres amis du club nous parvenons à rassembler 7 milliards pour gérer une saison entière, ce qui est peu par rapport à des formations qui ont un budget qui dépasse les 30 milliards de centimes. Malgré cela, nous avons réussi l'an dernier à faire honneur à toute une ville en terminant la saison avec le titre de champion et la reconnaissance de tous les observateurs du ballon rond à travers le pays». «On est en négociations avec les trois opérateurs de téléphonie mobile» Toujours dans le registre des finances, le président Bouraoui nous a déclaré : «Nous sommes en contact avec Djezzy, Nedjma et Mobilis dans l'espoir de décrocher de bons contrats de partenariat de même qu'avec Air Algérie. Avec cette dernière compagnie, nous espérons arriver à un accord pour un partenariat et des remises concernant nos déplacements par avion». «C'est grave de recruter pour plus d'un milliard un joueur qui n'a même pas sa place parmi l'équipe nationale» Avant de conclure son discours, Bouraoui a tenu à mettre un terme au feuilleton des deux joueurs Dif et Tebbal qui ont opté officiellement pour l'USMAn, en nous affirmant que le club ne pourra jamais offrir des sommes ahurissantes pour recruter un joueur quelle que soit son envergure : «Je comprends tout à fait le public, qui souhaite la venue de nouvelles recrues au WAT, mais il faut voir les caprices des joueurs actuels qui veulent des centaines de millions pour signer, alors que sur le terrain on est loin, très loin d'avoir le change et c'est peu dire. Ce qui me fait vraiment mal au cœur, c'est d'apprendre la signature de plusieurs joueurs cet été pour des sommes supérieures à un milliard de centimes, alors qu'ils n'ont même pas leur place en équipe nationale !!!». Othmane Riyad Baba Ahmed Quatre joueurs seulement à la reprise Une fois encore, la reprise des entraînements n'était nullement celle espérée par le coach Bouali et le président Bouraoui, présents au stade de Birouana en compagnie de quatre joueurs seulement et qui sont Djemilli, Loudjedi, Boulahia et Arrache. Une situation qui n'a pas été du goût de l'entraîneur tlemcénien affligé devant tant de manque de professionnalisme de la part des absents. Bouali songe à Fellahi À la recherche d'un attaquant supplémentaire après le départ de Tebbal, la direction en collaboration avec l'entraîneur en chef, est entré en contact avec le jeune attaquant setifien Fellahi Harat. Ce dernier, qui a fait ses débuts dans l'école de l'ESS avant de partir à Eulma où il avait travaillé sous les ordres de Bouali à l'époque, avant de joindre l'USMS l'an dernier est vraiment chaud à l'idée de travailler de nouveau sous la coupe du coach tlemcénien.
