"...Finalement, ce n'était qu'un beau rêve qui s'est brisé très rapidement..." La situation effroyable à laquelle le RCK est arrivé était prévisible. Même les plus optimistes des Koubéens n'ont pas cru au miracle et savaient au départ que leur club ne pourra pas échapper au purgatoire à cause de l'anarchie qui régnait depuis l'intersaison. Nous avons tiré la sonnette d'alarme, il y a sept mois déjà, mais nul, bien sûr les responsables, n'a bougé le petit doigt pour sauver le club. Nous n'avons qu'à voir le parcours catastrophique des Vert et Blanc, uniquement, depuis l'entame de la deuxième manche du championnat pour se rendre à l'évidence que les Koubéens étaient médiocres même s'ils avaient les moyens techniques pour assurer le maintien. Les coéquipiers de Chouiéb ont débuté la phase retour sur une excellente note après avoir arraché les trois points contre l'USB et remporter la première et la dernière victoire jusque-là. Les amoureux du Raed croyaient que leur équipe avait retrouvé son équilibre et que tout va bien. Finalement, ce n'était qu'un beau rêve qui s'est brisé très rapidement. Depuis ce fameux succès, les Koubéens n'ont cessé de multiplier les ratages et les débâcles. Quatre défaites, dont trois à domicile, une victoire et cinq nuls, telle est la récolte des Vert et Blanc en dix matches, en attendant les cinq qui restent à disputer. Et pourtant, le RCK a évolué à cinq reprises sur son fief. L'autre paradoxe, c'est que le Raed est le troisième meilleur club à l'extérieur alors qu'il demeure à présent deuxième reléguable. Un bilan qui reflète tout le mal qui gangrène le club cette saison et qui nous incite à dire que la direction actuelle avait complètement échoué et raté ses objectifs. On ne compte pas tirer sur l'ambulance, mais la responsabilité demeure collective. Tous ceux qui ont administré cette pièce, volontairement ou contre leur propre gré, doivent assumer entièrement leur implication. Que ce soit Mecheri, Negache ou Messani, le RCK ne mérite guère un tel sort. Ce trio devrait sauver ce qui reste à sauver et ne quittera pas le navire que lorsque le club retrouve sa vraie place. On ne va pas échanger les accusations, puisque ce que nous avons prédit à maintes reprises est malheureusement arrivé, mais les Koubéens doivent tirer la leçon et rectifier le tir. Le Raed détient toujours ses chances de maintien et mathématiquement rien n'est perdu. Ce constat amer sera appuyé lors des travaux de l'AGO. Quelles seront les « excuses » de ces trois acteurs ? L'autre question qui taraude l'esprit des fidèles Koubéens, qui se sont fondus en larmes samedi dernier à la fin de la rencontre face au MOB, quel sera l'avenir du RCK ? Il reste toujours un brin d'espoir pour éviter la disparition.