Le rêve se transforme du jour au lendemain en désarroi Certes, l'USMBA est en L1, une division qu'elle retrouve après 18 ans de bail dans le palier inférieur. Il est vrai que le virage fut abordé avec toute la hargne et les sacrifices voulus. Cependant, l'allégresse semble bien altérée puisque c'est l'inquiétude qui fait le quotidien des inconditionnels vert et rouge soucieux du devenir de leur équipe. Tout ne baigne pas dans l'huile et c'est, une fois de plus, le sujet du potentiel preneur du club qui alimente les débats. L'environnement de l'USMBA est gâché par ces rumeurs alarmistes propagées çà et là. Le ton n'est pas à la sérénité et une grande effervescence règne autour du club. Les tentations de Nabi Berabbah des plus infructueuses qu'elles soient, et le retrait de Baghdad Bénaissa ont replongé le club dans le doute, voire l'inconstance. C'est pourquoi tout autre «bouffée d'oxygène» permettrait de rassurer le tout. Le rêve se transforme du jour au lendemain en désarroi L'USMBA est-elle mutée telle une carrière d'agrément pour que les personnes qui veulent se retrouver en fassent usage. L'évidence est là, l'USMBA n'intéresse plus personne. Seuls les fervents fans prennent leur mal en patience et attendent le jour de la délivrance. Ces derniers ne réalisent plus du tout ce qui arrive à leur équipe favorite se demandant si à Bel-Abbès il existe vraiment de vrais Bel- Abbésiens. D'autres s'interrogeant sur le silence complice de ses enfants qui se proclament des «ouled bled», et dont certains se sont faits une réputation grâce à l'USMBA, et qui n'osent pas daigner prendre leurs responsabilités devant une situation qui devient, jour après jour, impérieuse et risque de se gâter encore plus. Le danger est là, présent et réel. Toutefois, c'est l'impunité totale. Cela confirme, si besoin est, qu'effectivement, Bel-Abbès et l'USMBA sont face à une crise latente.