L'affaire des dettes Qui a avancé un faux chiffre à Baba ? La démission de Djebbari suivie par le retrait de Belhadj devait préparer le terrain au retour de Tayeb Mehiaoui qui a réussi, en l'espace d'une saison, à éviter au Mouloudia de jouer pour le maintien puisque l'équipe a été classée 7e occupant le podium durant une bonne période de la saison avant d'atteindre le dernier carré de la Coupe d'Algérie. D'aucuns estiment que le Mouloudia a réalisé sa meilleure saison depuis son retour en Ligue 1. Même si l'opinion sportive attribue cette saison remarquable à l'entraîneur Chérif El Ouazzani et à ses joueurs, il faut dire que le mérite revient aussi à Mehiaoui qui, par sa gestion, a réussi à mettre dans les meilleures conditions possibles son groupe durant toute la saison. C'est pour cette raison que certains membres de conseil d'administration et certains actionnaires ont tenté de le convaincre de reprendre le flambeau, en vain. En effet, le concessionnaire de la maison Peugeot à Oran, qui a vendu ses actions à Belhadj Ahmed, semble avoir pris pour de bon du recul, lui qui a été maltraité par une frange de supporters (manipulés) à chaque sortie du MCO que ce soit à Zabana ou ailleurs. Déçu, voire marqué par ce comportement, Mehiaoui n'a plus l'intention de vivre le même scénario. Il faut dire aussi que les dettes, qui s'élèvent à 12 milliards de centimes, découragent n'importe quel investisseur à prendre en main le club. ---------------------------- Qui sauvera le Mouloudia ? Alors que l'on croyait que le Mouloudia a évité le pire en se maintenant en Ligue 1, voilà que le club s'enlise dans des problèmes très graves. Le MCO est malheureusement otage de la mauvaise foi de ceux qui se prétendent être enfants et membres de la famille de ce club. Désireux uniquement de servir leurs intérêts, les différentes parties sont en train de tirer la couverture de leur côté, ne se souciant point de l'avenir de l'équipe plus que jamais exposée à un réel danger. Plus de vingt jours que le championnat s'est écoulé sans que l'on prenne la moindre bonne décision susceptible de rendre le sourire aux fans des Rouge et Blanc. Ni président et encore moins de gens sages, le MCO est plus que jamais en danger. D'aucuns estiment que l'intervention des pouvoirs publics est plus que nécessaire. Djebbari et Baba cèdent à la pression Les dettes des joueurs mais surtout la peur de l'echec sont les deux raisons qui ont poussé Djebbari à jeter l'éponge en premier lieu avant que son successeur, Baba, ne lui emboîte le pas. En effet, tout a commencé à l'approche de la fin de saison lorsque Djebbari, conscient qu'une frange de supporters est remontée contre lui, a décidé de se retirer une semaine après la fin du championnat. La défaite enregistrée par l'équipe at home, face à Batna, qui, pourtant, était sans incidence, a été marquée par la montée au créneau de certains fans qui n'ont pas hésité à scander le nom de Baba. Djebbari évite l'intersaison Apparemment plus malin que son rival Ahmed Belhadj, Djebbari, qui était mieux placé pour connaître la situation de l'équipe, a préféré rendre le tablier une semaine après la fin de la saison. Certes, il est en train de justifier son retrait par des problèmes de santé, mais en vérité Djebbari sait mieux quiconque qu'il est difficile de démarrer une équipe de la trempe du MCO cet été. Il y avait tout d'abord le cas Belaïli qui réclamait plus de un milliard, les dettes des joueurs qui s'élèvent à 5 milliards et il fallait plus de cinq milliards pour recruter les nouveaux joueurs, convaincre les cadres à rempiler et aller en stage bloqué. Trop de dépenses pour une équipe qui a usé de toutes les formes de contribution des autorités durant cette opération de sauvetage. Une situation jugée pas très intéressante pour Djebbari pour continuer sa mission qui était seulement de représentant du club amateur au sein du conseil d'administration. ------------------- L'affaire des dettes Qui a avancé un faux chiffre à Baba ? En plus des conflits et des désaccords qui existent entre tout le monde au Mouloudia, il y a des sournoiseries et des coups bas. Et pour cause, l'affaire des fausses dettes qui ont été avancées à Ahmed Belhadj n'avait pour but que de le dissuader à prendre la présidence du Mouloudia d'Oran. Le chiffre avancé de cinq milliards cent millions de centimes au lieu de trois milliards neuf cent millions contenait l'argent des joueurs partants à l'image de Kechamli, Zemmouchi, Leghzal, El Ghoul et des éléments ayant touché leur argent au niveau de la CRL à l'image de l'ancien gardien de but, Habi Bilal, qui a confirmé lui-même avoir pris son dû de la fédération. Donc l'on se demande comment de telles fausses informations ont pu tomber dans les oreilles de Belhadj Ahmed au point de le décourager à venir prendre la présidence. L'on se demande aussi comment la DG de la société, premier responsable, n'a pas démenti un tel chiffre. Abdelilah : «Nous avons 5 milliards et quelques millions de dettes» L'ancien P-DG de la société Abdelilah, membre du conseil d'administration, s'est étonné du montant des dettes avancé par le pressenti à la présidence, Belhadj Ahmed. «Sincèrement, je ne sais pas où on est allé chercher ce chiffre de 13 milliards. Je dirai tout d'abord que trois personnes ont signé dans le dernier PV que l'argent qu'ils ont mis de leur propre poche ils vont le convertir en actions alors que les dettes concernant les salaires des joueurs ne dépassent pas les six milliards» dira Abdelilah avant d'ajouter : «Personnellement, je ne sais pas sur quel bilan Baba s'est basé pour établir ce chiffre et le balancer dans ce communiqué.»