Je crois que Vahid Halilhodzic restera incompris jusqu'au bout de sa mission. Quand il gagne, il est le roi, mais dès qu'il perd, il tombe du toit... Je crois que Vahid Halilhodzic restera incompris jusqu'au bout de sa mission. Quand il gagne, il est le roi, mais dès qu'il perd, il tombe du toit... C'est à ce moment que les revanchards de tout bord ressortent de leur tanière pour tenter de lui écraser le crâne au sol et l'enterrer. Je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer tout ça. A chaque défaite, on remet en cause sa stratégie et l'on se met à lui donner des leçons, comme si on avait plus de renseignements que lui sur ses propres joueurs. Même Saâdane a parlé, lui qui se plaignait, en son temps, des interventions de Guendouz, Menad et les autres «quatre-vingtistes». En principe, tout le monde a le droit de l'ouvrir quand il s'agit des Verts. Ce n'est la propriété privée ni de Raouraoua ni d'Halilhodzic. Ceux que ça gêne n'ont qu'à éviter de lire les journaux ou d'écouter la radio et la télé. On est bien en démocratie en Algérie, non ? Peut-être pas pour tous, je vous le concède, mais en football, on dit qu'on nous a accordé une certaine «immunité» que nous envient les jaloux en «liberté» provisoire... Mais qu'on ne l'ouvre pas trop bêtement, puisque les Verts version VH n'ont subi qu'une seule défaite et contre l'une des meilleures équipes africaines du moment. Il n'y a donc pas le feu à la maison. Je suis sûre que dès ce soir et après l'écrasante victoire que nous préparent nos joueurs, les déçus vont se remettre à encenser l'équipe en disant que finalement, contre le Mali, ce n'était qu'un accident de parcours. Sauf que dans l'euphorie, ils ne s'empêcheront pas de monter encore la barre plus haut. C'est dans nos gênes d'Algériens tout cela. Quand on perd, le coach et ses joueurs sont les plus nuls de la planète, mais dès qu'ils gagnent, on leur demande de battre l'Argentine par 3-0, tout en exigeant un petit pont sur Messi. Vous allez voir comment ça va changer dès demain, après le festin de ce soir. Allez, offrez-nous trois scalpes de Gambiens et tout ira bien !