L'autre solution... un prêt de l'APC... Si des repreneurs se manifestent, il leur faudra un plan et de l'argent. Le but est de prouver qu'ils pourront assurer les charges courantes, mais aussi entreprendre le remboursement aux créanciers de l'USMB. Ce sont là des dettes cumulées qui doivent être répertoriées. Mais il faut préciser que les repreneurs pourraient bien sûr négocier avec les créanciers, le but étant de sauver le club, mais de rembourser aussi une partie au moins de leurs créances. Les fonds... Quelle somme d'argent faudra-t-il pour y parvenir ? Pour entamer la saison, payer les joueurs et les employés, ainsi que les créanciers, sans oublier les droits d'engagement pour la prochaine saison avec un budget convenable, il faudra la somme de deux milliards au minimum. En fait, pour plus de pertinence, il en faudrait trois ou quatre. ... et le délai Le délai est court. Pour l'instant, l'USMB n'est pas encore en faillite. Mais pour protéger les créanciers, les choses ne vont sûrement pas trop tarder. On évoque la semaine prochaine. Autrement dit, le temps presse dans la maison blidéenne. «Tout peut se passer et nul n'est maître des initiatives qui peuvent être entreprises par certains créanciers.» Concrètement, cela veut dire que la priorité pour un éventuel repreneur est de régler les créances en suspens. ----------------- L'autre solution... un prêt de l'APC Il existe une solution, parmi d'autres, de sauver le club de la faillite. Que l'APC prête sur cinq ans l'argent nécessaire au club pour éponger les déficits, couvrir les dépenses de la préparation et de l'entame du prochain championnat et, surtout, pour redonner un minimum de confiance auprès des investisseurs et sponsors privés. Le club s'engagerait à rembourser, selon ses moyens, une certaine somme d'argent par an. L'implication des investisseurs L'axiome de base est simple. Pour que l'USMB soit sauvée et retrouve sa sérénité, un ou plusieurs investisseurs doivent s'impliquer, couvrir les frais de fonctionnement et faire face aux arriérés impayés. Si l'on en croit certaines indiscrétions des joueurs, ces derniers n'ont pas perçu le moindre centime depuis plusieurs mois. Tout le problème est là. Une certitude, l'étau se resserre La journée du 30 juin risque d'être importante. Il y aura la dissolution de la société qui détient toutes les actions. Après quoi, les choses iront très vite, une fois que la liquidation aura été prononcée. La rumeur d'un possible dépôt de bilan se répand depuis plusieurs semaines. Des observateurs estiment le risque plausible si la somme nécessaire n'est pas rassemblée à brève échéance. Même si certains en arrivent à se demander si un dépôt de bilan ne serait pas la bonne solution pour que l'USMB se remette à jour financièrement, mais un tel dénouement serait catastrophique à plus d'un titre. Info ou intox ? Nous n'en sommes heureusement pas encore là. La majorité des dirigeants affirment haut et fort que cette issue sera évitée. Il est vrai qu'avec l'USMB, et cela depuis des années, personne ne sait jamais vraiment ce qui va arriver. La preuve, l'annonce d'une recapitalisation est dans l'air du temps. Alors, info ou intox ? Et dire que le club était quasiment arrivé à l'équilibre financier à la fin du précédent exercice. Compte tenu des scenarii et des rebondissements assez incroyables qu'a vécus le grand club de Blida depuis plus d'une décennie, ce serait assez navrant d'en arriver là, d'autant qu'une poignée de nouveaux investisseurs de valeur, bien décidés à aller de l'avant, ont montré leurs bonnes intentions. Il serait bon de voir l'USMB arrêter enfin de refaire encore toujours les mêmes erreurs, de dépenser de l'argent qu'il ne possède pas et qu'il espère empocher dans les mois qui suivent. Aujourd'hui, on comprend que les espoirs reposent principalement sur le volet sportif. Comme d'habitude. Un maintien en L2 changerait forcément la donne et rassurerait en quelque sorte les éventuels repreneurs. -------------------- Les joueurs espèrent... Et les joueurs ? Ils attendent, fidèles au poste. Ils nous diront qu'ils seront, pour la plupart d'entre eux, sur le terrain, le jour de la reprise, en espérant que cela ne soit pas la première et... dernière fois qu'ils s'entraînent. En cas de faillite, l'USMB sera reléguée en division Amateur. «En attendant, on espère, explique le capitaine Belloucif. Nous voulons garder espoir. Les jours qui viennent dicteront l'avenir du club. Pour notre part, nous serons bien sûr présents. C'est tout ce que nous pouvons faire pour le club.» L'agonie a commencé Une rémission miraculeuse est-elle encore possible ? Le club de Blida est en proie à de graves difficultés financières et n'a pas réglé les salaires des joueurs. Si l'APC a bien promis une enveloppe conséquente, elle n'est pas attendue dans les jours qui viennent. Or, l'USMB risque une rétrogradation administrative, après avoir perdu son statut de club professionnel. A l'heure actuelle, le club de Blida ne sait pas s'il peut toujours compter sur cette somme d'argent. L'USMB, entre calme et remous Blida se vante d'être ville de tous les sports. Il y a de cela plusieurs décennies, les Blidéens se sont passionnés de plus en plus pour le ballon rond. Il y a de cela deux ans, les Blidéens ont transformé leur section amateur en univers professionnel. Mohamed Zaïm est le premier président de la SSPA à avoir permis au foot d'évoluer à Blida. Tel était son credo. Ni plus ni moins. Seulement, les résultats ne suivront pas et l'USMB se contentera du maintien en L2. Et puis, la crise multidimensionnelle rattrape le vieux club de Blida. Faux départ et perte d'espoirs font que le club blidéen ne tourne pas rond sportivement. Le dépôt de bilan semble inéluctable. Un été meurtrier Cependant, cet été blidéen semble être un été meurtrier. Le mauvais scénario des finances risque d'être lourdement sanctionné par les instances compétentes. Le volet sportif laisse place aux affaires. Le spectre d'un dépôt de bilan se retrouve dans toutes les têtes. Le renouvellement de l'équipe dirigeante et le soutien des collectivités permettront-ils d'échapper à la catastrophe ? L'USMB doit se soigner au plus vite, car le mal est profond.