Fezzani : «J'ai encaissé mon chèque, on m'a alors sanctionné» Stade : 1er-Novembre (Batna) Affluence : Moyenne Arbitres : Bichari, Salaouadji, Bounoua But : Boulanser (31') CAB Avertissements : Merazka (32'), Saïdi (62', 68') CAB Expulsion : Saïdi (68') CAB Methazem, Benayada, Debbih, Daïra, Boudjlida, Saïdi, Hadi Adel, (Charmat 82') Ghassiri, Abdelmalek Bitam, Merazka (Boutria 70'), Boulanser (Bouchouk 70') Entraîneur : Rouabah wat Mazouzi, Mebarki (Ambane 69'), Tiza, Boudjakdji, Zouak, Boulemdais, Rachrouche, Belgheri, Sidhoum, Sameur, Benaï Entraineur : Kheris Une fois n'est pas coutume, on commencera par les visiteurs. La menace de l'entraîneur Abdelkader Amrani, de quitter la barre technique n'était pas du bluff. Le désormais ex-coach du WAT n'a pas fait le voyage avec son équipe. Yahla l'a fait remplacer au pied levé. Le remplaçant de Amrani n'est autre qu'une ancienne figure du WAT. Il s'agit de Sid-Ahmed Kheris. C'est le fait marquant du côté du Widad. Concernant les locaux, Taoufik Rouabah se base sur l'effectif de la saison passée. Huit éléments sont sur le terrain. Les seuls joueurs qui ne connaissaient pas Rouabah en tant que coach sont Ghassiri, Debbih et Boulanser. Boulanser marque comme d'habitude Les locaux vont dominer la première mi-temps, jusqu'à l'ouverture du score. 31', Bitam sert Daïra, la frappe du défenseur central du CAB tape sur le poteau, le ballon atterrit dans les pieds de Boulanser. Le buteur des Rouge et Bleu ne laisse aucune chance à l'infortuné Mazouzi. C'est l'ouverture du score méritée pour les locaux. Tlemcen tente de revenir dans le match, après l'ouverture du score. Les coéquipiers de Boudjakdji vont porter le danger dans le camp du Chabab. Les Cabistes reviennent de manière inexpliquée en défense, laissant par la même occasion le champ libre à leurs adversaires qui n'en demandaient pas tant. 44', la transversale sauve Methazem 42', la frappe de Benaï, l'ex-Harrachi, passe à côté du cadre. Deux minutes plus tard, Boudjakdji hérite d'une balle mal renvoyée par les défenseurs du CAB. Sa frappe surprend le portier des Rouge et Bleu qui n'a pas le temps de réagir mais, fort heureusement pour le CAB, la transversale renvoie le cuir. Le Widad revient sur le terrain en 2e mi-temps avec des velléités certaines. 52', Belgheri sert idéalement Benaï qui, face à Methazem, rate son duel. Le portier du CAB renvoie en corner. 60', l'occasion la plus nette enregistrée en cette deuxième mi-temps en faveur de Tlemcen. Le poteau, encore une fois, sauve le CAB. Saïdi expulsé, le Chabab se recroqueville en défense 68', Bichari brandit un deuxième carton jaune et Mohamed Saïdi, le demi défensif du CAB, est renvoyé aux vestiaires par l'arbitre. Le Chabab jouera les 20 dernières minutes amoindri. C'est à ce moment que Rouabah procède à un changement tactique. Merazka, l'attaquant, cède sa place à un défenseur. Amar Boutria va tenter de combler le vide laissé par Saïdi. Aussi, Bouchouk rentre à la place de Boulanser. Le CAB cherche à profiter de la vitesse de l'ex-international. La défense du CAB va souffrir. On assistera à une domination territoriale du WAT. Les Chaouias tiennent bon, ils renouent avec la victoire et sortent momentanément la tête de l'eau. Rouabah : «L'essentiel c'est la victoire» «Ce qui importait le plus, aujourd'hui, c'était la victoire. L'équipe n'a pas fait une bonne entame de championnat. On a obtenu l'essentiel, ce qui va nous permettre de continuer à travailler dans la sérénité. L'arbitre a été sévère avec Saïdi, surtout sur le pemier carton.» Yahla : «Kheris n'est pas l'entraîneur temporaire» Le président du WAT a confirmé le départ de l'entraîneur Abdelkader Amrani. Sur les ondes de la radio, Yahla a annoncé par la même occasion l'installation de Sid- Ahmed Kheris à la tête de la barre technique. Yahla a par ailleurs précisé : «On a trouvé un accord avec Kheris. Il sera l'entraîneur du WAT jusqu'à la fin de la saison. Que les choses soient claires, Kheris n'est pas à la tête de l'équipe à titre temporaire. Nous ne songeons pas à faire appel à un autre entraîneur.» Dernier match de Rouabah, la saison dernière à Batna, contre le WAT Le nouvel entraîneur du CAB a drivé le CAB, la dernière fois, lors de l'exercice 2012, sur la pelouse du stade du 1er-Novembre, contre le WAT. Le match s'est soldé par une victoire. Rouabah a terminé la saison avec le CAB, à Oran. Le retour de l'entraîneur Toufik Rouabah à Batna, cette saison, coïncide avec celui du WAT sur le même terrain. Fezzani : «J'ai encaissé mon chèque, on m'a alors sanctionné» Amine Fezzani boude les entraînements. Il est rentré directement chez lui à Aïn Beïda, après avoir pris connaissance de la sanction que lui a infligée le conseil de discipline, soit une retenue d'un mois de salaire. Des informations contradictoires circulent à votre sujet. On laisse entendre que vous êtes autorisé à reprendre les entraînements avec le groupe. Qu'en est-il au juste ? Non, il n'y a rien de vrai dans ce que vous dites. Je n'ai pas encore repris les entraînements. Je suis rentré à Aïn Beïda. Pourtant, vous êtes passé devant le conseil de discipline et on avait compris que votre cas ainsi que celui de Babouche ont été réglés... En ce qui me concerne, rien n'a été réglé. Effectivement, je suis passé devant le conseil de discipline, tout comme mon coéquipier Babouche, mais si pour notre gardien, tout semble rentrer dans l'ordre, et c'est tant mieux pour lui, moi, je campe sur mes positions. Je refuse d'être sanctionné, sans raison valable. Est-ce que votre passage devant le conseil de discipline a un lien avec vos rapports avec l'ancien coach ? Pas du tout ! Celui qui dit que Bouarata est la raison de mes soucis se trompe lourdement. Je n'avais aucun problème avec lui. Pourquoi avez-vous raté le match contre l'USMH et quelle est la nature de votre blessure ? J'étais blessé, j'avais une béquille au mollet, j'en ai parlé au coach. Je ne pouvais pas jouer ce match. Mais l'objet de ma convocation par la direction du club n'a rien à voir avec mon absence au match Quelle est la vérité dans cette histoire ? Le président n'a pas admis que je passe à la banque pour encaisser mon chèque en son nom. Le président m'avait remis un chèque au moment de la signature équivalent à trois mois de salaires. Je suis passé à la banque et j'ai récupéré mon dû. Je suis persuadé que la cause de mes soucis, c'est ce chèque. Toutes les autres histoires ne tiennent pas la route. Vous êtes l'un des plus anciens joueurs du CAB, on vous accuse de choisir vos matchs. Que répondez-vous à ces accusations ? Pourquoi m'a-t-on retenu à chaque fin de saison ? On aurait dû s'en rendre compte dès ma première saison au CAB que j'étais un tricheur et on aurait dû alors me renvoyer. Je ne suis pas un tricheur. Les gens ont tendance à oublier les sacrifices des joueurs. Quel était le joueur le plus insulté lors du match ASK-CAB de la saison passée qui s'était joué au Khroub ? J'ai donné le meilleur de moi-même lors de ce match et les supporters adverses étaient tellement écœurés par mon abattage durant tout le match qu'ils n'ont pas cessé de me traiter de tous les noms d'oiseaux. On comprend ces insultes, mais ce que nous ne comprenons pas, ce sont les insultes des supporters du CAB. A chaque fois que le club fait un faux pas, vous êtes pris en grippe. A quoi cela est dû ? Les supporters qui s'en prennent à moi et parfois à Saïdi et Boudjelida sont téléguidés. Ils sont chauffés pour nous déstabiliser. Ce n'est pas un hasard, j'en suis convaincu. Et que dit votre père qui a tendance à vous conseiller et vous donner son avis sur les décisions que vous prenez ? J'en ai parlé à mon père qui m'a apporté tout son soutien. Il estime aussi que j'étais lésé par la décision du premier responsable du CAB. Peut-on connaître la nature de la sanction ? Le président a décidé de me retirer un mois de salaire. C'est beaucoup. Il ne s'agit pas d'une somme dérisoire. Ce n'est pas 20 millions de centimes qu'on me retire et cela, je ne l'accepte pas, parce que je n'ai pas fauté. Vous dites que c'est la décision du président, mais vous êtes passé devant tout un conseil... La décision était déjà connue et on l'a officialisée pour que j'en prenne connaissance. On m'a demandé de lire le papier et de le signer. En le parcourant, j'étais catastrophé. J'ai refusé de signer et je suis rentré directement chez moi.