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Belkalem et Chaouchi s'expliquent
Publié dans Le Buteur le 27 - 11 - 2012

Belkalem : «Certains s'attendaient peut-être à ce que j'en mette une à l'arbitre, pour m'avoir expulsé !»
Belkalem et Chaouchi, à chacun ses soucis. Les deux hommes, qui se sont côtoyés par le passé à la JSK, ont fait parler d'eux, ce week-end. Le défenseur de la JSK s'est fait expulser lors de CABBA-JSK (chose que n'arrive pas à comprendre son président), alors que le gardien de but du MCA s'est rendu coupable d'une bourde monumentale qui a coûté au Mouloudia un but bête, mais pas que... il est aussi accusé par Mohamed Ziti de l'avoir insulté. «Douze fois, je les ai comptées», a déclaré l'arrière droit de l'ESS à la fin du match. Les deux hommes ont choisi Le Buteur pour s'expliquer. A chacun sa façon, ses arguments, ses raisons. Qu'ils soient convaincants ou non, là n'est pas la question. Mais de leurs propos découle un franc-parler qui ne laisse apparemment pas indifférent. Explications !
Belkalem «Certains s'attendaient peut-être à ce
que j'en mette une à l'arbitre, pour m'avoir expulsé !»
Essaïd Belkalem, vous avez de nouveau fait parler de vous cette semaine, après votre expulsion lors du match CABBA-JSK, ça ne s'arrête visiblement pas...
C'est ce que je me suis dit. Apparemment, il est plus facile de tout mettre sur le dos d'une seule personne. Depuis quelque temps, on veut me faire passer pour la brebis galeuse du groupe. Tantôt, on dit que je veux partir, tantôt on dit que je veux plus d'argent, et j'en passe. Au lieu d'essayer de tirer l'équipe vers le haut, certains trouvent que c'est plus facile d'accuser une ou deux personnes. A ceux-là je dis, h'na imout Kaci ! Quant à l'histoire d'argent, je n'ai jamais exigé quoi que ce soit. Que celui qui soutient avoir négocié avec moi argent ou prime vienne m'affronter. Mon seul interlocuteur à la JSK est Yazid Iarichène. Nos discussions n'ont jamais porté sur le volet financier.
Ce n'est pas l'avis de la direction. Dans un communiqué, la JSK affirme que tous ses joueurs sont payés et se dit prête, le cas échéant, à exhiber les fiches de paye...
Moi, je ne perçois pas de salaire. Je n'en veux pas. Après, les fiches de paye, c'est facile à fabriquer...
Mais il y avait quand même des raisons de polémiquer. Vous sortez avant même que l'arbitre ne vous brandisse le rouge, pourquoi ?
Je savais qu'il allait m'expulser. Le règlement est clair. J'étais le dernier défenseur et il y avait effectivement penalty. L'arbitre a mis la main à sa poche, je savais qu'il allait me brandir le rouge. Je suis sorti directement. Les gens ont commencé à spéculer parce qu'ils ont l'habitude de voir les joueurs rouspéter, bousculer l'arbitre, gueuler... mais je ne suis pas comme ça. On ne discute pas les décisions de l'arbitre. Ceux qui ont trouvé mon attitude louche s'attendaient peut-être à ce que je lui en mette une ! Cela ne fait pas partie de ma philosophie. Excusez-moi si j'ai été fair-play !
Trois matches de suite, trois sorties (MCA, USMBA, CABBA), c'en est quand même un peu trop, non ?
Sur les deux premiers matchs, Walah que j'étais blessé. Je ne vais quand même pas exhiber un certificat médical à chaque fois que je ne peux pas terminer un match. J'ai commis une erreur technique face au CABBA. Je n'ai pas bien joué, je suis le premier à le reconnaître. J'aurai dû faire preuve de plus de rigueur, voire de retenue sur l'action. Je sais reconnaître mes erreurs, mais de là à m'accuser de mauvaise foi, je ne le permettrai à personne.
Vous deviez comparaître devant le conseil de discipline, au lendemain du match Algérie-Bosnie-Herzégovine, finalement la direction a décidé de surseoir à sa décision. Y a-t-il eu des suites à cette affaire ?
Non, il y a eu une petite explication avec un dirigeant, sans plus. On a voulu instrumentaliser cette affaire pour détourner l'opinion publique. Je l'ai dit, c'est facile de tout coller à une seule personne. Comme ça, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! J'ai l'impression que quand il s'agit de Belkalem, on en fait une affaire d'Etat ! Pourtant, des joueurs ont été traduits devant le conseil de discipline, mais la direction n'avait pas jugé opportun de l'annoncer à gauche et à droite.
L'affaire méritait-elle un tel traitement ?
Même pas. Je n'ai jamais comparu devant un conseil de discipline, que ce soit à l'école, en club ou en sélection pour que ça arrive aujourd'hui. Tout le monde au club sait ce qui s'est passé. J'avais parlé, car j'estimais que le groupe n'était pas assez protégé. Certains montrent leurs frimousses seulement quand tout va bien. Il était de mon devoir de parler. De bousculer les choses. Mais j'ai l'impression que c'est chacun pour soi. Nous sommes un groupe, on doit tous assumer nos responsabilités. Quand on gagne, c'est la JSK qui gagne, quand on perd, c'est la JSK qui perd. Certains ont apparemment du mal avec ça.
Nacer Sendjak a donc raison quand il parle d'une équipe sans âme...
Tout à fait. Il y a de bonnes individualités dans le groupe, mais on ne forme pas encore une équipe. Il y a encore beaucoup de travail à faire sur ce plan. Il faut s'investir davantage, plus de sacrifice. Chacun doit mettre sa petite personne de côté si nous voulons tirer le club vers le haut.
Cela passerait par une réconciliation avec Rial d'abord...
Il faudrait qu'on arrête avec ça. On n'est pas les meilleurs amis du monde, mais on ne s'entre-tue pas non plus ! Je n'ai pas de relation avec lui en dehors du vestiaire, mais sur le terrain, on échange beaucoup. Je ne sais pas si je devrais en parler, mais j'ai été le premier à le féliciter après sa convocation en sélection. C'est moi-même qui ai remis son numéro de portable au secrétaire de la fédération. Il n'y a pas d'affaire Rial-Belkalem. C'est une pure invention de la presse. La veille du match face au TP Mazembe, je suis resté avec lui à l'hôpital toute la nuit. Je l'ai trouvé inconscient dans sa chambre, je l'ai emmené à l'hôpital dans mes bras. Je ne portais qu'un short ce jour-là ! Alors, de grâce, qu'on change de disque.
On a l'impression que Rial et vous avez démissionné du groupe en refusant de porter le brassard de capitaine ; vous avez un rôle de leader à jouer, mais vous ne le faites pas...
Je suis prêt à reprendre le brassard de capitaine, si ça peut arranger les choses. Je n'ai jamais démissionné. Je suis toujours resté concerné. Peut-être un peu plus que les autres, parce que je suis un enfant du club. Certains essayent de retourner ça contre moi...
Vous êtes l'un des rares à avoir soutenu Enrico Fabbro publiquement après son limogeage, pourquoi ?
Tout simplement pour dire que la responsabilité est partagée. Si on ne gagnait pas, ce n'est pas seulement la faute au coach. Je ne l'ai pas ramené pour le juger... je ne savais même pas alors si je devais en parler, mais j'avais dit ce que j'avais à dire. C'est facile de tout mettre sur le dos de quelqu'un. Mais a-t-on pour autant touché du doigt le fond du problème ?
C'est quoi le problème, selon vous ?
Il faudrait qu'on soit plus solidaires. Qu'on mette de côté nos soucis personnels pour se concentrer pleinement sur notre travail. On devrait en parler entre nous. Essayer de comprendre ce qui ne marche pas...
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Chaouchi «Mbolhi se balade à Paris, puis vient en Equipe nationale pour jouer comme titulaire alors qu'il n'a pas de club !»
On imagine votre grosse frustration après cette défaite face au leader du championnat dans un match très spectaculaire...
Je suis doublement abattu car j'avais envie de sortir un gros match comme je l'avais fait la saison dernière dans ce même stade du 8-Mai 1945. Malheureusement, nous avons été battus à cause de certaines décisions de l'arbitre qui nous ont été fatales.
Et pourtant, après l'égalisation de Ghazi, on croyait que le plus dur était fait...
Vous savez, un match se joue jusqu'à la dernière seconde. Certes, c'était important pour nous d'égaliser juste après l'ouverture du score des Sétifiens.
Tous les observateurs estiment que votre bourde a causé la défaite de votre équipe. Qu'avez-vous à dire à ce propos ?
Je dis que c'est toute l'équipe qui est responsable et non pas Chaouchi uniquement. Certes, je reconnais mon erreur sur le deuxième but, mais pourquoi on ne met pas en exergue mes prestations lorsque je fais gagner mon équipe ? On ne sait que me blâmer lorsque je commets une erreur. C'est à croire qu'on m'attend à chaque fois au tournant pour me descendre en flammes.
Pourtant, tout le monde reconnaît votre poids dans cette équipe mouloudéenne...
Je veux dire qu'il y a certaines personnes qui ont la mémoire courte. Il a suffi d'une bévue pour tirer sur moi à boulets rouges comme si j'étais le premier gardien dans le monde à commettre une erreur. C'est inacceptable, car on a oublié tous les sacrifices que j'ai faits pour mon équipe.
Ne pensez-vous pas que vous avez pris beaucoup de risques en jouant un match aussi important en étant amoindri physiquement ?
Non, je ne le pense pas, car j'avais à maintes reprises évolué en étant amoindri et cela ne m'a pas empêché de sortir de gros matchs comme cela a été le cas face au MCEE. La saison passée, j'avais été évacué à deux reprises à l'hôpital et malgré cela, je n'ai jamais laissé tomber mon équipe. Il aura suffi d'une faute pour que tout me tombe sur la tête. On évoque même ma mise à l'écart face au CABBA. Le football est vraiment ingrat.
C'est peut-être cette erreur lors d'un match aussi médiatisé qui a donné de l'ampleur à votre prestation...
Certes, le match était important. Et pour dire vrai, jusqu'à maintenant, je n'arrive pas à comprendre comment sur un centre anodin le ballon a pu me filer entre les mains. Par contre, je ne suis pas fautif sur le premier ni le troisième but, qui a été offert par l'arbitre alors que tout le monde, que ce soit dans le stade ou devant le petit écran, a entendu un sifflet retentir des gradins. A ce moment, Bouster aurait dû refuser le but et procéder à un entre-deux. La réglementation est claire à ce sujet.
Qu'avez-vous à répondre aux déclarations de l'auteur du troisième but qui vous accuse d'avoir insulté sa mère à douze reprises ?
Tout ce que Ziti a déclaré est archifaux. Il cherche à endosser le costume de victime alors que dans toute cette histoire, c'est lui le provocateur. Il m'a insulté sur une action au moment où j'allais exécuter un six mètres. Il a cherché à me déstabiliser et à me sortir du match. Et je n'ai fait que répondre à ses provocations, sans plus.
Menad reconnaît s'être trompé en vous faisant jouer alors que vous étiez blessé à la main...
Ma blessure n'a rien à voir avec le but que j'ai encaissé. J'aurai pu commettre cette erreur en étant en possession de tous mes moyens physiques. Et puis, contre El Eulma, j'avais réussi un sans-faute alors que j'avais été évacué quelques heures plus tôt à l'hôpital de Beni Messous. Je profite de l'occasion pour remercier mon ami Ouassim, qui est resté à mes côtés durant mon hospitalisation.
Est-ce que vous souffrez des mêmes symptômes que ceux de la saison écoulée après votre retour de la Gambie ?
Aucun rapport. J'ai attrapé un coup de froid car je ne me suis pas protégé après avoir pris une douche. Et c'est ce qui a provoqué chez moi certaines complications respiratoires. C'est le diagnostic qui a été établi par les urgentistes du CHU de Beni Messous.
Tout laisse croire que vous allez vous retrouver sur le banc face au CABBA. Accepterez-vous ce statut de remplaçant ?
Pourquoi ? Je ne suis ni blessé ni malade. Maintenant, si ma mise à l'écart est due à cette erreur, cela je ne pourrais l'accepter, car j'ai été irréprochable tout au long de la saison. J'ai été l'artisan de nombreux bons résultats de mon équipe. Personnellement, je me sens apte à jouer face à Bordj. Maintenant, si c'est moi le problème, je demande à Ghrib de me remettre la libération pour que je puisse partir au mercato. Je suis lassé de me battre à chaque fois. Je commence à perdre goût surtout lorsque je vois que certains joueurs ont recours aux h'rouz pour briller. Ils disent que c'est un moyen pour s'illustrer. Vous voyez où en est notre football !
A propos de l'Equipe nationale, gardez-vous toujours l'espoir de revenir parmi les Verts ?
Sans exagération, je sais que j'ai ma place en Equipe nationale. J'ai le niveau pour jouer la CAN en Afrique du Sud. En Equipe nationale, j'ai été victime de hogra.
C'est-à-dire ?
Je n'ai rien contre Mbolhi qui aspire à rester titulaire. Mais lorsque je constate qu'il est le numéro un sans avoir d'équipe... que pouvez-vous comprendre par-là ? Je vois que Mbolhi se balade à Paris, ensuite il vient à Alger pour tenir sa place dans les buts. Cela est une insulte pour tous les gardiens de but qui peuvent prétendre à une place en sélection nationale. Si c'était un autre gardien qui aurait vécu la même situation que Mbolhi, il n'aurait jamais pu prétendre à une simple convocation.


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