«Derrag est un ingrat et on ne lâchera pas Zeghli même pour 5 milliards» Zeghli : «Je n'ai pas trahi les Béjaouis, j'ai été victime de la hogra !» Voulant informer le public béjaoui sur la situation actuelle au sein de la JSMB, le président du conseil d'administration, Boualem Tayeb, a programmé une conférence de presse durant l'après-midi d'hier au siège du club, en répondant aux multiples interrogations des journalistes présents, concernant l'actualité des transferts, l'identité du futur entraîneur, ainsi que les objectifs fixés pour la saison prochaine. «C'est Solinas qui a émis le vœu de partir» Pour débuter cette conférence de presse, le président béjaoui a évoqué la situation de l'entraîneur italien, Solinas, qui ne veut plus poursuivre l'aventure à Béjaïa, en souhaitant dans un premier temps résilier son contrat à l'amiable, mais sans pour autant trouver un accord financier avec la direction béjaouie. En effet, l'ancien entraîneur de l'ESS ne veut pas abandonner son dû estimé à 150 millions, alors qu'une clause dans le contrat précise que l'Italien devra payer 300 millions au club, en cas d'un départ sans la volonté des dirigeants de la JSMB. «On a entamé les pourparlers avec Fergani» En attendant de trouver une solution qui arrange les deux parties, Boualem Tiab a confirmé l'information révélée dans l'une de nos précédentes éditions, concernant un réel intérêt pour l'ancien sélectionneur de l'EN, Ali Fergani, pour prendre les commandes de l'équipe première. «J'ai, certes, contacté l'entraîneur Ali Fergani pour driver la JSMB, mais jusqu'à présent, nous n'avons pas encore trouvé un accord final.» En plus de l'entraîneur du CAB, relégué en D2, le boss béjaoui a entamé aussi les pourparlers avec deux entraîneurs étrangers «l'un serbe et l'autre français», en affirmant que l'identité du futur entraîneur sera connue durant les cinq prochains jours. «Derrag est un ingrat et on ne lâchera pas Zeghli même pour 5 milliards» S'il n'a pas trop voulu hausser le ton au moment d'évoquer le cas de Solinas, Boualem Tiab était très furieux au moment d'évoquer le départ de l'attaquant Derrag, qui a opté récemment pour le CSC. En effet, le président béjaoui regrette l'attitude de l'ancien attaquant du MCA, qui a réussi à relancer sa carrière à la JSMB, avant de tourner le dos au club, pour rejoindre les Sanafir. En plus de critiquer Derrag, Tiab a assuré que l'attaquant Kamel Zeghli ne sera pas qualifié au CSC, puisqu'il est toujours lié au club jusqu'en juin 2015 et que la JSMB n'est pas prête de le céder pour la très coquette somme de 5 milliards. Contrairement aux deux joueurs cités auparavant, Tiab, était assez clément au moment d'évoquer la signature de Cedric au CSC. Aït Ourrab s'en remet à la CRL Aït Yahia, le conseiller de l'ancien joueur de la JSMB, Aït Ourrab, avait annoncé, avant-hier, lors de la conférence de presse qu'il avait animée à l'hôtel Royal, que son protégé ne va pas rester les bras croisés sur ses mois impayés avec le club béjaoui. Ce dernier aurait fait appel à la Commission des litiges pour avoir gain de cause. Selon Aït Yahia, le montant s'élèverait à 150 millions de centimes. Boussaha lui aussi fera appel Dans cette conférence, Aït Yahi avait aussi évoqué le sujet du joueur Boussaha, en affirmant que ce dernier fera aussi appel à la commission de discipline pour avoir son dû. Cependant, selon ses dires, le joueur ne mettra pas fin à son contrat avec le club. Zerdab attend son dû pour négocier L'ancien joueur de la JSMB, aujourd'hui à Rouen, nous a confirmé son contact avec la direction du club, laquelle voudrait le faire revenir pour la saison prochaine. Or, cela ne sera pas facile, car Zerdab, comme il l'a annoncé au directeur général du club, ne voulait pas négocier tant que la direction n'a pas tenu ses promesses. Selon ses dires, le club lui devrait une petite somme d'argent qui s'élèverait à 10 000 euros, la prime de la saison 2010-2011, où le club, rappelons-le, avait fini deuxième en championnat. Tatem devra signer ce dimanche Après une nouvelle réunion, hier après-midi, entre l'attaquant Islam Tatem et le président Boualem Tiab, en compagnie du manager général, Rachid Redjradj, le joueur de l'USMH a trouvé un accord final avec les dirigeants béjaouis, en fixant un rendez-vous ce dimanche, pour parapher un contrat de deux ans. Solinas n'a pas encore résilié son contrat Malgré son désir de quitter le club quelques mois seulement après sa nomination à la tête de l'équipe première et, plus précisément, durant le mois de janvier dernier, l'entraîneur italien Solinas, attend toujours de trouver un accord à l'amiable avec la direction béjaouie, surtout sur le plan financier, qui pose problème à l'heure actuelle. A noter que le manager général, Rachid Redjradj, nous a confié que l'ancien entraîneur de l'ESS est courtisé par un club émirati, en recevant probablement une offre alléchante sur le plan financier, qui est derrière sa volonté de rompre son contrat avec la JSMB. On doit à Zeghli 5 mois de salaire Toujours dans l'affaire des dettes du club, on évoquera aussi le cas de Zeghli. Celui-ci, joint par nos soins dernièrement, nous a déclaré que la direction du club lui avait versé trois mois de salaire au cours de cette semaine. Cependant, l'affaire ne s'arrêtera pas là, puisque ce joueur attend encore 5 autres mois. Contrairement à Boussaha, le jeune Zeghli ne pourra pas solliciter la commission des litiges, vu l'absence de contrat professionnel avec le club -------------------------- Zouheïr Zeghli (père du joueur) «Mon fils a quitté le club suite à l'injustice» Encore jeune, c'est le père de Kamel qui prend la défense de son fils, Zouheïr Zeghli. Présent mercredi à l'hôtel Royal, ce dernier, en retenant difficilement ses larmes, nous dira : «Kamel n'a pas choisi l'argent comme le pensent certains. En quittant la JSMB pour le CSC, mon fils a mis fin à des mois de hogra. L'argent était la goutte qui a fait déborder le vase. C'est moi qui lui ai permis de signer pour le CSC.» -------------------------- Zeghli : «Je n'ai pas trahi les Béjaouis, j'ai été victime de la hogra !» On sent que vous êtes sous pression depuis que vous avez décidé de signer pour le CSC... Je ne vous le fait pas dire. Depuis que j'ai décidé de quitter la JSMB, tout le monde s'est mis sur mon dos. Sincèrement, je suis fatigué des rumeurs et des menaces que je reçois sur mon téléphone. Je vous remercie de me donner l'occasion de m'expliquer une fois pour toute. Que voudriez-vous nous dire ? Si j'ai quitté la JSMB pour le CSC, c'est principalement en raison de la hogra. En plus de mes mois impayés, j'ai découvert que la direction du club n'a pas déposé le contrat que j'ai signé à la Ligue professionnelle de football. Certains disent que vous avez choisi le CSC après avoir négocié un contrat bien juteux. Que pourriez-vous nous dire sur ce point ? Ce ne sont que des rumeurs. Si j'ai choisi de rejoindre le CSC au lieu d'une autre formation, c'est parce que le projet du club m'intéresse. C'est une formation qui jouera la saison prochaine les premiers rôles en Ligue 1, et elle aura aussi son mot à dire à la CAF. Les dirigeants du club m'ont bien convaincu de mon rôle au club, j'en profite aussi pour les remercier de leur confiance. Je travaillerai dur pour ne pas les décevoir. Selon la direction du club, votre signature serait illégale, puisque votre contrat avec la JSMB s'étend jusqu'en 2015. Un commentaire ? Oui, j'en ai déjà entendu parler de ça. Mais comment peuvent-ils me dire ça alors que mon contrat n'est pas valable, puisqu'ils n'ont pas déposé mon dossier à la LPF ? Donc, ce qui me donne le droit de quitter le club. Redjradj nous a déclaré, hier, que vous lui avait menti au sujet de votre signature au CSC. Est-ce vrai ? Non, je ne lui ai pas menti, puisqu'on ne s'est même pas parlé. Que voudriez-vous dire aux supporters de la JSMB pour clore notre entretien ? Je voudrais leur transmettre un message à travers vos lignes, en leur disant : essayez au moins de me comprendre. Je n'ai pas trahi les Béjaouis et j'ai bien expliqué les raisons de mon départ. Et pour finir, je souhaite à mon ancien club une bonne continuation.