Essaïd Belkalem avait le moral dans les chaussettes, à la fin du match... Essaïd Belkalem avait le moral dans les chaussettes, à la fin du match. Il n'en revenait toujours pas qu'il se soit rendu responsable de deux penalties au cours du Burkina Faso-Algérie. En pareilles circonstances, c'est nous qui cherchions à connaître son ressenti. Mais inhabituellement, c'est lui qui pose les questions !
Essaïd Belkalem, l'Algérie s'est inclinée par trois buts à deux face au Burkina Faso, c'est un bon score à bien y réfléchir ! Oui et non. On pouvait prétendre à mieux. Il y avait largement de la place pour une victoire, n'était cet... (Il s'arrête). En fait, pensez-vous vraiment qu'il y avait penalty ? Honnêtement, non ! Mais comme dit le règlement, c'est à l'appréciation de l'arbitre ... Oui, mais j'étais en dehors de la surface de réparation. Sur ce point, j'en suis persuadé. En plus, j'avais les mains collées derrière le dos. Je ne comprends toujours pas comme il a pu siffler penalty. Je suis encore sous le choc ! Sous le choc, après deux penalties concédés, n'est-ce pas ? Je parle plus du deuxième. Il siffle un penalty, alors que j'étais en dehors de la surface. Je n'en reviens pas. Quand j'y pense, je suis paralysé ! Vous avez un petit peu contesté, il a dit quoi ? Je ne sais pas. A ce moment-là, on n'entend pas ce qui se dit autour. Je sais que Madjid (Bougherra, ndlr) était allé le voir. Mais quand il siffle, il siffle. Il doit s'en être rendu compte de son erreur, mais c'était trop tard. Ça ne remet rien en cause, pour le retour... Oui, mais bon... on aurait pu mieux faire. Déçu d'être suspendu pour le retour à Blida... Je suis paralysé, oui !