privilégier la prévention et la réconciliation sur la sanction et réconcilier les frères d'un même pays, avant de penser à recourir aux mesures coercitives. En marge d'une visite de travail qu'il a effectuée hier à Sétif, le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, a pris l'initiative de réconcilier Hassen Hammar, président de l'ESS, et Abdelhakim Serrar, l'ancien patron du club, qui étaient en froid depuis plusieurs mois et qui se lançaient des bombes par médias interposés. Le patron de la DGSN l'a fait dans le salon d'honneur de la wilaya, loin des caméras, en présence du wali, du président de l'APW et de hauts cadres. C'est tout à l'honneur du directeur général de la police qui donne ainsi une illustration du credo de la DGSN : privilégier la prévention et la réconciliation sur la sanction et réconcilier les frères d'un même pays, avant de penser à recourir aux mesures coercitives. Cela n'est pas étranger à M. Hamel qui, depuis son installation, a élaboré et mis en pratique une stratégie de prévention et de réconciliation citoyenne qui touche même le monde du football, à l'instar de l'institution, depuis plus d'un an, du prix de la meilleure galerie et l'organisation de séminaires et forums sur la gestion des événements sportifs. La prochaine initiative est un séminaire international sur l'intégrité dans la pratique du football qui aura lieu les 24 et 25 novembre et qui verra la participation d'experts de la FIFA, de la FAF, d'Interpol et de représentants des pays de l'Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, Libye et Egypte). Il aura pour objet de débattre sur les moyens de combattre la tricherie sous toutes ses formes (dopage, trucage des matchs, paris illégaux...) et d'assurer l'intégrité de la pratique sportive parmi tous les intervenants du monde du football.