Hamouche pour lui succéder. Les supporters fous furieux. La JSMB est devenue une équipe quelconque. Comme annoncé dans notre édition d'hier en exclusivité, le président Tiab s'est réuni, comme prévu hier, avec l'entraîneur Kamel Djabour pour lui signifier sa fin de mission à la tête de la barre technique de la JSMB, après plusieurs échecs qui ont envoyé l'équipe en Ligue 2. Plusieurs rounds de négociation n'ont pas suffi pour que les dirigeants arrivent à convaincre Kamel Djabour de résilier son contrat. Le coach et la direction ont trouvé un accord pour résilier à l'amiable le contrat liant les deux parties, c'est ce que nous confirmé une source auprès d'un responsable du club. Djabour a rencontré dans la matinée le président Tiab et le manager général du club, Rachid Redjradj, ainsi qu'un responsable de la SSPA. Les deux parties se sont entendues pour mettre fin à leur collaboration. Ainsi, Djabour est le troisième entraîneur à quitter le club, après Saâdi et Tallah. Le coach a exigé trois mois d'indemnités refusés par Tiab Bien qu'ils estiment que ce dernier a failli à sa tâche en perdant tous les matchs de cette phase retour, les responsables béjaouis, à leur tête le président Tiab, se sont heurtés au refus du coach qui a décidé de leur mener la vie dure en réclamant pas moins de trois mensualités en guise d'indemnités pour résilier son contrat. Au début, aucun arrangement à l'amiable n'a été trouvé entre les deux parties, mais après moultes négociations, le président Tiab a réussi quand même à le convaincre de partir tout en lui accordant un mois de salaire, celui de janvier. Ainsi, l'affaire du coach Kamel Djabour s'est terminée, qui empochera son dû aujourd'hui. Hamouche pour lui succéder A présent que la séparation avec l'entraîneur Kamel Djabour a été officialisée hier dans la soirée, la direction est à la recherche d'un nouveau coach. Selon nos informations, le président du club, Boualem Tiab, a établi une liste d'entraîneurs à contacter, à leur tête l'ancien entraîneur-adjoint du club, Hassan Hamouche, qui a été contacté par le président en personne hier dans l'après-midi. Ainsi, l'homme en question a déjà accepté l'offre du boss et devrait débuter son travail avec son ancienne équipe dans les toutes prochaines heures comme entraîneur cette fois-ci. Boussekine n'a pas fait l'unanimité Juste après la défaite contre l'ESS, un dirigeant a contacté Samy Bousskine en négociant même avec lui. Ce dernier était disponible pour prendre le relais, mais par la suite plus rien. Il semble qu'après la réunion d'hier des membres de la direction, il a été décidé d'arrêter les négociations avec ce coach qui n'aurait pas fait l'unanimité au sein des dirigeants. Après cela, la piste de Boussekine, l'ancien entraîneur béjaoui aussi, a été écartée. Zafour adjoint, il assurera la reprise aujourd'hui L'axial et capitaine Brahim Zafour (36 ans) a été nommé au poste d'entraîneur-adjoint, à l'issue de la réunion de la direction, a-t-on appris auprès d'une source très fiable. D'après notre interlocuteur, Zafour devra même assurer la reprise aujourd'hui, en attendant l'arrivée de Hassan Hamouche. Ainsi, on peut déjà avancer que Karim Khouda, le coach-adjoint de Kamel Djabour, ne sera pas reconduit et devra, lui aussi, quitter le club. Concernant Azzedine Berrarma, le préparateur des gardiens, ce dernier devra poursuivre sa mission le plus normalement du monde jusqu'à la fin de saison. ------------- Zeghli a ôté le plâtre hier Bonne nouvelle pour le latéral gauche de la JSMB, Kamel Zeghli. Après plus de trois semaines avec la jambe droite plâtrée, le joueur en question l'a enlevé hier dans la matinée. Ayant déjà pris attache avec les membres du staff médical de l'équipe, le médecin a donné le feu vert au joueur pour qu'il ôte le plâtre hier. Une nouvelle qui a beaucoup soulagé le joueur qui devra en principe débutera sa rééducation aujourd'hui. Deux séances par jour lui ont été prescrites afin de se remettre sur pied le plus vite possible. CABBA-JSMB, samedi à 15h Le match devant opposer la JSMB au CABBA pour le compte de la 20e journée du championnat de Ligue 1 est programmé pour le samedi 22 février prochain au stade du 1er-Novembre du Bordj. Le coup d'envoi sera donné à 15h, comme c'était le cas d'ailleurs lors du dernier match joué à Béjaïa, face à l'ESS. Pour rappel, le match se déroulera sans public après la suspension de l'équipe locale pour un match à huis clos. ------------- Les supporters fous furieux La défaite de la JSMB face à l'ESS, qui va envoyer certainement le club en Ligue 2, a eu de très lourdes conséquences : échanges d'accusations entre le staff et les joueurs et colère des supporters qui ont affiché leur ras-le-bol suite à cette déconvenue. Actuellement, la rue gronde à Béjaïa où la colère des supporters risque d'envenimer les choses et de plonger le club dans une autre crise. Les supporters en veulent aujourd'hui à tout le monde, ils n'épargnent personne. Pour eux, tout le monde est responsable, y compris le président Tiab et l'entraîneur Djabour qui ne fait plus l'unanimité chez les supporters, sans oublier les joueurs qu'on accuse de ne pas mouiller le maillot et de ne pas se donner à fond pour les couleurs du club. Des blessés et des arrestations Comme nous l'avions déjà annoncé hier, la rencontre qui a opposé la formation de la JSMB et l'ESS dans le cadre de la 19e journée, a connu des incidents regrettables à la fin de la partie. En effet, selon nos dernières informations, les émeutes qui se sont déclenchées entre les supporters béjaouis et les forces de l'ordre ont fait plusieurs blessés dans les deux camps. Par ailleurs, pas moins de 20 supporters béjaouis ont été arrêtés. Aux dernières nouvelles, ils auraient été relâchés. Les joueurs ont quitté le stade vers 19h Afin d'éviter tout affrontement avec les supporters, qui étaient à l'attente des joueurs à la fin du match, aux alentours du stade de l'UMA, la majorité des joueurs béjaouis, surtout ceux qui ont joué le match d'avant-hier, n'ont pas voulu quitter l'enceinte, alors que c'était la pagaille dehors. Ces derniers ont dû attendre au moins deux heures, avant de rejoindre leurs domiciles dans le calme vers 19h. Ils ignorent toujours le lieu et l'horaire de la reprise La dernière défaite a laissé beaucoup de séquelles. Jusqu'au moment où nous mettons sous presse, les joueurs de la JSMB ignorent toujours le lieu et l'horaire de la reprise des entraînements. Il est donc fort possible que la direction va encore une fois délocaliser la séance de la reprise qui pourrait être effectuée cet après-midi à Tichy. ------------- La JSMB est devenue une équipe quelconque Messieurs, vous avez failli. Vous devez donc partir maintenant et surtout n'oubliez pas vos sbires ventrus. C'est la loi implacable du football. D'ailleurs, vous avez trop duré et cela a conduit l'équipe en Ligue 2 après plusieurs années passées parmi l'élite. Pourtant, il ne manquait rien pour qu'elle soit maintenue avec les honneurs, mais à cause d'une gestion plus qu'approximative frisant parfois le ridicule, on ne pouvait s'attendre à mieux. Tout le monde est associé à cette descente aux enfers, à commencer par la direction qui a une très grande part de responsabilité, dans cette situation que traverse l'équipe depuis le début de saison. La preuve, elle n'a pas quitté le rang de lanterne rouge depuis le sixième match de la saison. C'est le ras-le-bol chez les fans béjaouis qui ont décidé de sortir de leur mutisme et tirer à boulets rouges sur tout le monde. La patience des supporters a connu sa limite avant-hier où ils ont demandé le départ de tous les responsables de cette mascarade. La faillite était prévisible dès le départ La faillite était prévisible pas loin pour la JSMB. Tout a commencé avec ces manigances de l'intersaison. Un président absent pour des raisons de santé, alors que son représentant que tout le monde connaît, imposait son diktat alors qu'il était censé partant. Tout acte administratif dépendait de lui. Le mercato estival était déjà là : que fallait-il faire et comment ? Quelles étaient les perspectives de recrutement ? Ce sont là autant de questions que se posaient ceux qui sont au fait des affaires du club. Certains n'hésitaient pas à égratigner l'équipe dirigeante qui a pris en charge le club pour le recrutement opéré. La JSMB est, maintenant presque en Ligue 2, et la grande question est de savoir si l'équipe pourra compter sur ses hommes encore une fois pour se retrouver. Où sont passés les dirigeants ? A force de ne voir aucun dirigeant à l'entraînement et surtout lors d'un match officiel à domicile, on finit automatiquement par se laisser aller, comme c'était le cas avant-hier à l'occasion du match face à l'ESS. Lors de ce match on a constaté que la présence de deux soi-disant dirigeants bénévoles qui n'ont rien avec la gestion interne du club. Depuis quelque temps, les responsables du club brillent par leur absence. C'est d'ailleurs la raison qui a poussé les joueurs à recourir à la grève, récemment, afin d'exiger plus de considération. Une excentricité qui laisse perplexes les plus avertis des radicaux lesquels aimeraient bien avoir une explication sur ce paradoxe dont seuls les dirigeants détiennent le secret, celui de savoir pourquoi ils ne sont pas mobilisés pour sauver cette équipe de le relégation. Aujourd'hui, force est de constater qu'il manque justement ce petit quelque chose pour surprendre l'adversaire. Ce petit plus capable de faire basculer une rencontre. Un brin de réussite qui semble fuir les Béjaouis qui ont pu surprendre quand même les ténors du championnat la saison écoulée. Le club ne fait plus peur à personne, des équipes attendent même la venue de la JSMB chez elles pour provoquer le déclic, alors que les autres clubs espèrent même se permettre le luxe en se déplaçant Béjaïa et battre cette même équipe qui est devenue très prenable dans son terrain fétiche qui ne fait plus peur à ses adversaires. La pression est grosse, prenante, pesante. L'enjeu est simple : la JSMB doit penser d'ores et déjà à la saison prochaine. Le sauvetage était pourtant possible Et pourtant, il ne manquait que quelques bons résultats pour amorcer la dernière ligne du maintien. La voie était toute tracée pour y parvenir et des opportunités inouïes se sont présentées aux Vert et Rouge pour sauver leur équipe. Il suffisait de battre sur leurs terres, quelques équipes qui étaient très prenables. Les échecs de la JSMB au même moment où les autres postulants ont pris l'ascendant sont venus compliquer la situation des Béjaouis qui se sont retrouvés, désormais, en position de relégables. Avec les résultats de la dernière journée, tous les connaisseurs étaient en mesure d'avancer que l'équipe, dans la course au maintien, était très mal en point avec des chances qui paraissent très minces pour ne pas dire réduites à néant, que l'étau se resserrait de plus en plus. Du coup, c'est la JSMB qui cédait du terrain pour se retrouver à la dernière place et n'avait plus de chance au maintien.