Des âneries pour calomnier la mémoire de nos vaillants moudjahidine Au moment où beaucoup de sages appellent à la retenue et à la décence dans les commentaires au sujet du match du 14 novembre, certains journalistes égyptiens poursuivent leurs éructations en tentant de dévaloriser tout ce qui est algérien. L'opinion publique des deux pays est le meilleur témoin de la ligne respectueuse du peuple égyptien qu'on s'est tracée depuis le tirage au sort de ces éliminatoires. Nous n'avons à aucun moment versé dans les bassesses, comme le font ces égarés du verbe et de la bienséance. Mais lorsqu'on touche à la dignité de l'Algérien, nul ne peut rester indifférent devant tant d'acharnement. Des âneries pour calomnier la mémoire de nos vaillants moudjahidine Ainsi donc, plusieurs crapules – et on pèse nos mots – auxquels le hasard de la vie a offert un micro devant leur gueule se sont érigés en donneurs de leçons et tentent de tromper les jeunes Egyptiens en médisant des Algériens et en calomniant l'histoire et la mémoire de notre pays. Le plus abject de la semaine est un certain abruti répondant au nom de Mustapha Abdou, employé de la chaîne cauchemardesque Dream 2, qui a proféré des âneries sur notre peuple et qui n'ont d'égales que les imbécillités de ses idées. Jugez-en. «Sans l'Egypte et certains pays arabes, vous seriez colonisés à ce jour !» Dans sa diarrhée verbale, cet idiot inculte a tenté de salir la mémoire de nos martyrs en réduisant à néant la bravoure de nos moudjahidine. «Sans l'Egypte et certains pays arabes, vous seriez encore colonisés à ce jour !», a-t-il lâché à l'intention de tous les Algériens, avant de poursuivre en répétant les propos de son «con… frère» Amrou Adib qu'il a félicité chaleureusement pour ce qu'il avait déblatéré avant lui. «Les Algériens ont oublié ce qu'on a fait pour eux. Ils ont oublié que nous avons fait des guerres pour eux et que nous leur avons donné la science et la connaissance», a-t-il répété les yeux rageurs. «Bienvenue à la guerre, bienvenue à l'Algérie !» Nous n'avons pas oublié cela et le premier à attaquer a toujours tort. Tout le peuple d'Egypte est derrière son équipe, comme nous l'avions été dans la guerre d'octobre. Nous avions dit alors «Bienvenue à la guerre». Nous disons encore aujourd'hui «Bienvenue à l'Algérie !», a-t-il encore dit cyniquement en présentant ce qu'il pensait être des «preuves de l'acharnement des médias algériens à l'encontre du peuple égyptien». Une photo de cercueil avec un drapeau égyptien dessus prise par l'opposition égyptienne à la Charte nationale En fait, l'excité Abdou a exhibé une photo montrant le drapeau égyptien sur un cercueil pour expliquer ceci : «C'est ce que nous souhaitent les journaux algériens qui n'arrêtent pas de se déchaîner sur les Egyptiens chaque jour que Dieu fait.» Il ne manquera pas de montrer des articles de presse de journalistes algériens. En réalité, ces écrits de nos compatriotes ne sont que des réponses aux attaques du sieur Adib qui avait ouvert les hostilités le premier. Quant au drapeau sur le cercueil, la photo a été copiée du site d'Al Jazeera qui étayait un article sur la révolte des opposés égyptiens aux ajustements apportés à la charte nationale en Egypte et n'avait de ce fait rien à voir avec le monde du football. «Raouraoua a déstabilisé les arbitres en se mettant sur le banc des remplaçants» Cet énergumène s'est attaqué par la suite au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, en répétant maintes fois qu'il «a tout fait pour intimider les arbitres du match contre la Rwanda. Raouraoua a préféré se montrer sur la main courante afin de faire pression par sa présence sur les arbitres qu'il a fini par déstabiliser. Sa place était en principe dans la tribune officielle, mais de par ses accointances avec la CAF et son amitié avec le président de la FIFA, il savait qu'il pouvait les influencer à partir du banc de touche». «On ne veut pas des Algériens autour des pyramides !» S'appuyant une fois de plus sur les dires des internautes algériens, Abdou a sorti un autre lapin de son chapeau pour «interdire aux joueurs et aux supporteurs algériens d'aller visiter nos pyramides. Nous ne voulons pas d'eux autour de nos merveilles». Le chauvinisme et la haine de ce parasite de la paix entre les Algériens et leurs frères d'Egypte ont exhorté les joueurs égyptiens qui avaient arraché la qualification au Mondial de 1990 à «aller au Caïro-Stadium le 14 novembre afin d'assister à la qualification de cette génération à la Coupe du monde 2010. Vous leur apporterez votre soutien et votre baraka», leur a-t-il dit. Même Pharaon n'aurait pas pris Abdou comme esclave ! Voilà donc toute la haine qui se dégage de ce chauvin à deux balles qui ne mesure sans doute pas la portée de tels propos. Il ne sait manifestement pas qu'en écoutant ce genre de discours, beaucoup de jeunes désœuvrés pourraient être poussés à commettre l'irréparable en s'attaquant, tant en Egypte qu'en Algérie, à tout ce qui représenterait l'adversaire du 14 novembre. Nous gardons pour notre part la tête sur les épaules en répétant sans cesse à nos lecteurs et à tous nos compatriotes que le match du Caire reste avant tout une simple partie de football. Et de ce fait, il faut impérativement garder en mémoire que le peuple égyptien n'a jamais été un ennemi et ne le sera jamais. Car nous savons reconnaître nos vrais frères égyptiens à qui nous vouons un immense respect de ceux qui, comme ce Mustapha Abdou que même Pharaon dans sa pire détresse n'aurait sans doute pas pris comme… esclave. Nacym Djender