La division de l'hygiène et de l'assainissement de la commune d'Oran manque terriblement de moyens et de matériel roulant en état de marche pour contenir, un tant soit peu, les amoncellements des ordures domestiques qui envahissent les artères de la deuxième ville du pays. La ville d'Oran croule sous les ordures ménagères en pleine saison des grandes chaleurs. La division de l'hygiène et de l'assainissement de la commune d'Oran manque terriblement de moyens et de matériel roulant en état de marche pour contenir un tant soit peu les amoncellements des ordures domestiques qui envahissent les artères de la deuxième ville du pays. Des bacs à ordures surchargés débordent et leur contenu jonche le sol dans plusieurs quartiers populaires de la ville. Les odeurs nauséabondes engendrant des désagréments s'en dégagent à longueur de journée des amoncellements des ordures. Nombreux habitants n'osent plus ouvrir leurs fenêtres au risque de voir ces odeurs s'infiltrer dans leurs demeures. Un piètre spectacle s'offre ainsi aux visiteurs de la ville qui garderont surement en mémoire de mauvais souvenirs de leur séjour à El Bahia. Les ordures ménagères s'entassent jour après jour dans les quartiers populaires de la ville à l'exemple d'Ibn Sina (ex Victor Hugo), Haï Dhaya (ex Petit Lac) et Haï Badr (ex cité Petit) en raison de la réduction du nombre des rotations des camions de collecte du service de la division de l'hygiène et de l'assainissement (DHA) de la commune d'Oran. La DHA dispose aujourd'hui d'une vingtaine de bennes tasse uses seulement en état de marche pour la collecte des ordures de la ville. Les services de nettoiement sont en état d'alerte. La majorité du parc roulant de la commune environ 65% est en panne. Les travaux de réparation ne sont pas prévus pour demain en raison du gel des contrats de restauration du parc roulant de la commune suite aux démêlés judico-financiers de nombreux élus de cette collectivité locale. Des sources bien informées estiment que la commune est en train de payer cher le «forcing» des travaux de préparatifs de la conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL 16). Une cinquantaine de camions-bennes, ayant servi aux chantiers du GNL16, ont été ainsi endommagée. Les camions des secteurs urbains et ceux du parc du service du nettoiement sont tous tombés en panne et non pas été réparés à cause du gel des contrats de réparation et des fournitures des pièces de rechange. Le service de maintenance de la DHA tente tout depuis des mois pour maintenir l'essentiel de son parc opérationnel. Les astuces, systèmes D et autres bricolages pour remplacer telle ou telle pièce, ne suffisent plus. Sur une centaine de camions de la DHA, seulement une vingtaine est encore en marche. Les responsables de la DHA attendent impatiemment la conclusion du nouveau contrat pour l'acquisition de dix (10) bennes tasse uses pour un montant de 5 milliards de centimes. Le cahier des charges a été déposé auprès de la commission de wilaya des marchés publics, rappelle-t-on.