Le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK), Andreas Hergenröther, ne sera plus à la tête de cette institution. Il a annoncé son départ hier lors d'une conférence de presse. Forte de son expérience au service des relations économiques algéro-allemandes, AHK Algérie est un partenaire fiable autant pour les entreprises allemandes qu'algériennes et tout particulièrement les PME, quand il s'agit d'accéder à un marché étranger, diversifier leurs marchés, rechercher des partenaires ou représentants potentiels ou encore investir et s'implanter dans le pays. Avec une bonne équipe de collaborateurs, un Conseil exécutif engagé, en partenariat avec les institutions allemandes et algériennes, notamment la Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie, M. Andreas Hergenröther a fait de la chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie un «point focal» aux entreprises algériennes et allemandes et une institution incontournable pour la mise en relation d'affaire entre les opérateurs des deux pays. A son arrivée en Algérie, comme coordinateur des relations économiques algéro-allemandes, il n y avait aucune structure, ni d'association d'entrepreneurs algéro-allemande. En seulement trois mois, soit en février 2005, l'association pour la promotion des relations économiques algéro-Allemandes (APREAA) est née. Le 3 octobre, changement de nom, suite l'agrément ministère de l'Intérieur et après l'accord du ministère du Commerce, l'APREAA se transforme en chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande (AHK Algérie). A l'époque, 30 entreprises allemandes seulement étaient représentées en Algérie et le nombre des membres fondateurs de la AHK Algérie, n'étaient que de 43. Depuis que de chemins parcourus. Aujourd'hui la Chambre compte plus de 700 membres allemands et algériens et elle est classée deuxième chambre de commerce allemande dans le monde arabe, selon le nombre des entreprises membres. C'est la preuve d'un développement positif et de l'intérêt des entreprises allemandes pour le marché algérien. Elle emploie aujourd'hui 11 personnes et offre une multitude de services aux sociétés allemandes et algériennes. En cinq ans d'existence, plus de cents délégations d'hommes d'affaires, de bourses de coopérations ont été organisées pour promouvoir le partenariat entre les hommes d'affaires des deux pays. Plus de 250 entreprises allemandes ont leurs propres structures en Algérie. Les exportations allemandes vers l'Algérie ont augmenté, de façon constante et s'élevaient en 2009 à 2,74 milliards de dinars. La Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande, a beaucoup communiqué sur l'Algérie. Elle a organisé plusieurs manifestations en Allemagne pour promouvoir le potentiel économique de l'Algérie. Elle a accompagné plusieurs délégations d'hommes d'affaires algériens en Allemagne. Le désormais ancien directeur de AHK Algérie, se dit convaincu du grand potentiel des relations économiques en l'Algérie et l'Allemagne. «Cela nécessitera évidemment, un cadre juridique fiable qui répond aux intérêts des entreprises algériennes et allemandes», estime-t-il. «Une seule personne peut faire la différence», a indiqué le président de l'AHK pour qualifier le travail accompli par Andreas Hergenröther, en Algérie.