La nouvelle cité des 421 logements de Bouzareah sur les hauteurs d'Alger, n'est pas alimentée en gaz de ville, chose qui met à mal ces habitants ayant payé ces logements au prix fort, pratiquement 01 milliard de centimes, selon eux. Ils ont affirmé qu'ils sont otages d'un différend entre le promoteur Cosider et Sonelgaz. «J'habite dans cette cité depuis mars dernier et nous n'avons toujours pas le gaz de ville. Le promoteur Cosider s'est désengagé à la livraison des clés de nos logements. Nous sommes livrés à nous mêmes et l'hiver approche», a lancé un locataire de la cité. Cosider promotion, a en effet livré une cité sans gaz de ville, ni éclairage public. A ce propos, Sonelgaz affirme qu'elle ne peut pas raccorder la cité au réseau de gaz en raison de la non-conformité des canalisations réalisées par Cosider. Un responsable de cette entreprise a soutenu : «Nous avons demandé à Cosider de lever les réserves, mais rien n'a été fait». Pour les habitants de la nouvelle cité, le calvaire ne fait que commencer avec les premières baisses de températures. «On se dépanne avec des bouteilles de gaz, mais ce n'est pas facile dans des immeubles de neuf étages sans ascenseurs», ajoute un autre habitant. D'autres habitants de cette cité diront que «le promoteur a mis plus de six ans dans la réalisation de cette cité au lieu de 18 mois. Beaucoup de retard a été pris. Si, au moins, on nous avait livré des logements bien faits et dotés des équipements et des réseaux nécessaires, le mal aurait été moindre». Et de renchérie : «de multiples malfaçons ont été relevées dans la réalisation des appartements vendus en moyenne à 75.000 dinars le m2. Nous avons refait presque tous les travaux de peinture, d'électricité et de plomberie». Les démarches effectuées par les premiers locataires auprès de Sonelgaz et de Cosider n'ont pas encore abouti. Les deux entreprises se rejettent la balle et tiennent en otage les habitants.