Cet important foncier industriel est sis dans les zones d'activités créées depuis plus de vingt ans, mais qui sont pour leur majorité pas exploitées. «Elles n'ont pas réalisé le but escompté» selon le directeur de la Société de gestion immobilière des zones industrielles d'Oran, M Bentahri. Il faut savoir que la wilaya d'Oran dispose de 05 zones industrielles et de 18 zones d'activités dont 11 appartiennent aux communes et 04 à l'Agence foncière. Les autres relèvent des domaines. Toutefois toutes les zones enregistrent les mêmes problèmes, l'absence totale de viabilisation, l'absence des réseaux d'assainissement et d'eau potable et parfois même l'absence de l'énergie électrique. Dans certaines zones encore vierges, c'est juste une grande parcelle de terrain en piste qui est sensée recevoir les industriel. Le directeur de l'Agence foncière a indiqué qu'il existe trois type de zones d'activités, celles, en plaine activité à l'exemple de celles de Bir El Djir, El Nedjma ex Chteibo et Oued Tlelat, celles transformées en dépôt de stockage et de conditionnement et en fin les zones non actives à l'exemple de celle de Hassi Ben Okba. Cependant même les zones les plus actives, enregistrent le même problème de viabilisation et de réseaux. Cet exposé des différents acteurs «responsables» de la gestion des zones d'activité, qui ont caché leur défaillance derrière la situation juridique selon eux «pas claire» de ces zones, a attisé la colère du wali. M.Boudiaf a de ce fait, demandé au directeur de l'Agence foncière «un état des lieux des zones d'activités et zones industrielles, de leur conformité et un recensement des lots cédés, de ceux restants. Le wali a lancé à l'assistance «qu'il n'hésitera pas à céder la création des zones d'activités aux particuliers selon un cahier de charge défini». Il a souligné que «cette expérience a réussi en Argentine». Le wali a par ailleurs instruit, le directeur de l'Agence foncière qui a avancé un besoin de financement de l'ordre de 3,6 milliards de D.A pour la réhabilitation des zones d'activité, qu'il faudra prendre en charge, les zones actives. Abordant le volet de l'environnement et de la pollution produite par les zones industrielles, le wali a été ferme, «n‘adressez pas de mise en demeure aux industriels qui ne présentent pas d'étude d'impact de leurs unités, procédez à la fermeture».