S. Slama Originaire des régions tropicales et subtropicales, notamment de l'Inde et de la Malaisie, c'est un arbre qui c'est parfaitement acclimaté à nos contrés et surtout aux conditions très difficiles de nos villes. Le ficus retusa, puisque c'est de lui qu'il s'agit, pousse de manière spontanée par endroit, notamment le long des gouttières et dans les interstices muraux. C'est un arbre ramifié formant des racines aériennes, il présente un feuillage résistant et lustré, d'un beau vert foncé persistant, et ombrage très bien. C'est l'arbre d'alignement parfait dans nos villes. Il oppose une grande résistance aux pollutions urbaines, mais aussi aux parasites et autres maladies. Il supporte très bien les tailles successives et notamment la topiaire qui fait de lui une œuvre d'art. Même adulte et âgé, il accepte les transplantations. Les 300 ficus retusa, enlevés pour libérer le passage au tramway et replantés au niveau du cimetière d'Ain Beida ont tous repris. C'est l'arbre idéal chez les amateurs de bonzaï. Le ficus retusa peut vivre très longtemps, il est facilement centenaire. A Oran on le trouve un peut partout comme arbre d'alignement et même en bosquet. De magnifiques spécimens centenaires existent encore au niveau de la promenade Ibn Badis, au jardin Petit Vichy et dans certaines places publiques de la ville.Ce ficus retusa, d'une quarantaine d'années, a 25 mètres d'envergure. Parfaitement adaptés, les ficus retusa donnent du caractère aux rues de notre ville.