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Selon UBIFRANCE : La France, un des grands investisseurs traditionnels en Algérie
Publié dans Le Financier le 26 - 12 - 2010

«Parmi les quatre grands investisseurs traditionnels en Algérie, la France est le seul pays dont les investissements ne sont pas concentrés dans un ou deux secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l'exploitation des hydrocarbures, les télécommunications ou encore le BTP.» Relève UBIFRANCE dans une fiche consacrée à l'Algérie.
«La France constitue ainsi, de loin, le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie et nos entreprises participent ainsi à la diversification et à la mise à niveau de l'économie algérienne.» Souligne UBIFRANCE. La présence française en Algérie est constituée d'environ 430 entreprises significatives recensées. Elles emploient près de 35.000 postes de travail directs et 100.000 indirects, soit 2,5 fois plus qu'il y a quatre ans. Les entreprises françaises implantées en Algérie sont des entreprises citoyennes : elles réinvestissent en moyenne plus de 80% de leurs bénéfices. Les efforts de formation et de transferts de savoir-faire des sociétés françaises en Algérie ont été multipliés par cinq depuis 2005 : 400.000 hommes-jours de formation en 2009. Enfin, un grand nombre de transferts de technologies ont été opérés par ces sociétés en Algérie : contrôle qualité, audit sécurité, sécurisation des procédures, certification environnementales, solutions innovantes, centres d'appels, traitements informatisés à distance, technologies avancées, etc. «Sur la période 1998-2007, l'Algérie a reçu près de 9 milliards de dollars d'investissements directs étrangers en termes de flux cumulés, provenant majoritairement des Etats-Unis à la première place, devant la France puis l'Espagne et l'Egypte pratiquement à égalité.» Indique UBIFRANCE. Les quatre grands investisseurs traditionnels d'IDE ont fourni, à eux seuls, près de 60% de la totalité des flux entrants entre 1998 et 2008. La croissance observée depuis 2003, en termes d'IDE entrants en Algérie, s'est accélérée en 2006. En 2007, la tendance s'est ralentie, plafonnant à 1,7 Md USD. Le flux d'IDE entrants reste toutefois modéré une fois rapporté au PIB (1,5%) et comparé aux performances des pays de la région : en Egypte, au Maroc et en Tunisie, les IDE atteignent respectivement 11 Mds USD (9% du PIB), 4,5 Mds USD au Maroc (6%) et 1,7 Md USD en Tunisie (5%) en 2007. Les flux d'IDE français à destination de l'Algérie ont atteint respectivement 303 et 308 M USD en 2008 et 2009, après une baisse en 2007 (-22 %) qui avait suivi une hausse de 140 % en 2006.
L'Algérie demeure un partenaire de premier plan pour la France
Premier partenaire commercial de la France sur le continent africain et troisième hors OCDE, l'Algérie demeure un partenaire de premier plan. Les exportations hexagonales vers l'Algérie ont représenté en 2009, 39% de celles expédiées vers l'ensemble du Maghreb (Egypte incluse) et ont été supérieures à celles vers la Suède, le Brésil, le Canada ou l'Inde. L'Algérie est donc, en 2009, le 3ème marché pour les exportations françaises hors pays de l'OCDE, après la Chine et la Russie et devant la Turquie.
L'Algérie a été, en 2009, le 12ème client de la France (gagnant deux places par rapport à 2008) et le 18ème fournisseur. Les échanges entre la France et l'Algérie avoisinaient à peine 3 Milliards (Mds) d'euros en 1996. Ils ont plus que doublé en dix ans et plus que triplé en douze ans.
Atteignant un pic à 8 Mds d'euros en 2005 et 2006, ils ont légèrement diminué en 2007, à 7,3 Mds euros, du fait de la baisse des importations pour remonter en 2008 (+41%) au dessus du seuil des 10 Mds euros (10,3). En comparaison avec un montant total de 7,75 Mds euros, l'année 2009 s'est révélée plus difficile : les importations (2,75 Mds euros) ont accusé une baisse de 42,9 % en valeur. Sous l'influence du ralentissement économique mondial, la chute des cours internationaux des hydrocarbures a été brutale. Les exportations ont atteint 5 Mds euros enregistrant une baisse de 8,9 % en glissement annuel.
Les mesures coercitives mises en place par le gouvernement algérien, dès décembre 2008, ont contraint le volume des exportations françaises de manière modérée. Ainsi le solde commercial dégagé en 2009 est à niveau record de 2,25 Mds euros soit une hausse de 227%. Les importations françaises en provenance de l'Algérie sont composées à hauteur de 97% par les hydrocarbures naturels, autres produits des industries extractives, électricité, déchets (85%) suivi par les produits pétroliers raffinés et coke (12%). Elles ont connu une baisse de plus de 43% en 2009 par rapport à 2008, due notamment au ralentissement économique de l'activité en France qui a pesé sur ses importations d'hydrocarbures en volume et, dans le même temps, la forte chute du prix du baril qui a réduit en valeur le montant des importations.
Les exportations françaises ont régressée de 9% en 2009 avec un effet de rupture entre le premier et le second semestre 2009.
Alors que toutes les régions du monde ont participé à la contraction des échanges pendant la crise, les exportations françaises vers l'Algérie ont augmenté de 7%, en glissement annuel durant le premier semestre 2009, pour ensuite chuter à -9% en fin d'année. Cette tendance s'explique en partie par la mise en place d'une nouvelle législation contraignant les importations algériennes. Ces nouvelles obligations ont alourdi et retardé les opérations commerciales avec l'étranger de plusieurs mois, mais ne les empêchent pas sur le long terme. Pour les exportateurs français, le marché algérien a été plus résistant à la crise que le reste du monde et les grands pays émergents malgré un contexte réglementaire qui s'est fortement détérioré en cours d'année. Les exportations de la France vers l'Algérie ont diminué deux fois moins que les exportations de la France vers l'ensemble du monde et trois fois moins que vers la Russie, le Brésil et l'Inde.
« Sous certains aspects, l'Algérie est donc un marché d'approche facile de par sa proximité à la fois géographique, mais aussi linguistique avec la France. Les difficultés propres à un marché en transition y demeurent présentes, mais l'Algérie est aujourd'hui un marché concurrentiel.» Conclut la fiche d'UBIFRANCE.


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