Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) : K.Issam La coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) d'Oran a organisé hier un meeting au cinéma Es-Saâda (ex : Collisée), au Centre ville. Une centaine de personne ont répondu à l'appel de la CNCD. D'après la coordination, le meeting d'Oran a été une réussite. Un important effectif de Police ont été positionné aux alentours de la salle Es-Saâda et sur la rue Hô Chi Ming. Les Policiers ont sommé les militants de la CNCD de ne pas se rassembler à l'extérieur de la salle affectée à la réunion. Les réfractaires à cette mesure ont été amenés manu militari au poste de Police. Les intervenants, au cours de cette réunion, se sont revenus sur la levée de l'Etat d'urgence et sur la légitimité de la demande de plus de libertés démocratiques. Le coordinateur du bureau d'Oran de la CNCD, Kaddour Chouicha, a insisté sur le fait que cette réunion a été organisée pour «s'interroger sur les préoccupations des citoyens», et «réitérer certaines revendications portant, entre autres, sur la levée de l'état d'urgence», «la garantie des libertés individuelles et collectives» et «le changement par la voie pacifique». Tout en critiquant, «la désinformation médiatique» menée, selon lui, à l'encontre de cette Coordination, il a appelé les «partisans du changement à la solidarité». Les participants à ce meeting ont scandé des slogans tels que «vive l'Algérie et la démocratie» et accrochés des banderoles où l'on pouvait lire notamment: «halte à la corruption et la hogra». Un nombre réduit d'agents de l'ordre public a été constaté à l'extérieur de la salle. A Alger, la marche dispersée Les forces de l'ordres ont empêché encore une fois la tentative de marche de la CNCD qui devait s'ébranler de la place de la Concorde (ex-place du 1er-Mai) à la place des Martyrs. Un important dispositif des forces de l'ordre a été déployé samedi matin au niveau des principaux accès ou artères menant à la place de la Concorde (ex-place du 1er-Mai) pour empêcher la marche non-autorisée initiée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Entre 200 et 500 manifestants, selon des estimations sur place, se sont rassemblés au niveau des arrêts de bus de la place de la Concorde et de la rue Mohamed-Belouizdad. Un des initiateurs de la marche a indiqué à la presse que le «dispositif des forces de l'ordre a dissuadé les citoyens à répondre à l'appel».